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Un premier militant de Greenpeace a obtenu son visa pour quitter la Russie (ONG)

Un premier militant de Greenpeace a obtenu son visa pour quitter la Russie (ONG)

La Russie a commencé jeudi à délivrer des visas aux militants de Greenpeace amnistiés, après avoir mis fin aux poursuites les visant, a indiqué l'ONG écologiste.

Le Britannique Anthony Perrett "a obtenu son visa, il va quitter la Russie dans les jours à venir", a déclaré à l'AFP un porte-parole de Greenpeace.

M. Perrett, souriant, a montré vendredi son passeport avec le visa de sortie de Russie aux journalistes rassemblés devant le siège de l'antenne locale des services d'immigration russes à Saint-Pétersbourg (nord-ouest), dont les forces de l'ordre sont en charge du dossier.

"Nous espérons que tous les militants auront leurs visas aujourd'hui et demain. Les demandes ont été soumises" auprès des services d'immigration, a précisé le porte-parole de Greenpeace.

Par ailleurs, la Russie a mis fin jeudi aux poursuites visant le dernier membre d'équipage du navire de Greenpeace, l'Arctic Sunrise.

L'Italien Cristian d'Alessandro, le dernier des 30 membres de l'équipage de Greenpeace, "a été notifié de la fin des poursuites à son encontre", a indiqué l'ONG jeudi sur sa page sur Twitter.

Les 29 autres membres de l'équipage avaient déjà été notifiés ces derniers jours de l'abandon des charges pesant contre eux, dans le cadre d'une amnistie votée la semaine dernière par le Parlement russe à l'occasion des 20 ans de la Constitution.

Les 30 membres de l'équipage de l'Arctic Sunrise, dont 26 sont des étrangers, qui ont été arrêtés fin septembre après une action contre une plateforme pétrolière dans l'Arctique visant à dénoncer les risques de l'exploitation d'hydrocarbures dans cette zone aux écosystèmes particulièrement fragiles.

Détenus dans un premier temps à Mourmansk, au-delà du cercle polaire, les 30 membres de l'équipage de Greenpeace ont ensuite été transférés à Saint-Pétersbourg, avant d'être remis en liberté sous caution en novembre.

Inculpés dans un premier temps de piraterie, un crime passible de 15 ans de prison maximum, ils ont ensuite été inculpés de hooliganisme, délit qui leur faisait encourir jusqu'à sept ans de détention.

mp/edy/fw

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