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La France veut relancer ses relations économiques avec l'Ethiopie

La France veut relancer ses relations économiques avec l'Ethiopie

La France projette de renforcer sa présence économique en Ethiopie où la ministre française du Commerce extérieur Nicole Bricq a signé jeudi un accord de prêt de 70 millions d'euros portant sur des projets dans les domaines de l'énergie et de la gestion des déchets et a lancé un forum des affaires.

Mm Bricq a indiqué que sa visite de deux jours visait à renforcer les relations avec l'Ethiopie, un des pays qui connaissait une des croissances économiques les plus rapides d'Afrique, avec 10%.

La ministre a annoncé que la France apporterait sa garantie aux prêts des banques françaises et compagnies qui investiraient en Ethiopie.

"A partir du mois de février, nous pourrons apporter la garantie de l'Etat français à travers de la COFACE à l'ensemble des projets qui pourront être développés ici, en Ethiopie" a déclaré Mme Bricq en ajoutant que la France prévoyait de tripler ses investissements dans le pays au cours des trois prochaines années.

La garantie des prêts bancaires constitue le principal frein aux investissements français.

"C'est vrai, vous avez raison, le climat des affaires est très important pour attirer les investissements étrangers dans un pays", a-t-elle expliqué "nous (le) savons nous aussi, Français, car nous avons besoin aussi de stabilité pour attirer les entreprises étrangères investissant sur notre sol".

"Mais il y a quelque chose d'extrêmement positif ici, en Ethiopie, il y a un état stable, c'est très important, on ne peut pas dire que ce soit le cas partout", a estimé la ministre.

Durant les dernières années, les investissements français ont augmenté en Ethiopie, notamment la compagnie pétrolière Total ainsi que le groupe Vergnet qui a réalisé dans le nord le plus grand parc éolien au sud du Sahara.

Trente-cinq entreprises françaises, grandes et petites, sont installées en Ethiopie, pays qui vient d'adopter un ambitieux programme économique visant à augmenter les investissements étrangers.

La ministre était accompagnée de vingt cinq responsables d'entreprises notamment de L'Oreal, Airbus et de la Société Générale.

Avec sa bureaucratie tatillonne et ses problèmes de financement et de communications, l'Ethiopie est l'un des pays les plus difficiles pour les affaires d'après un récent classement de la Banque mondiale.

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