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Cinéma québécois: plus de longs métrages, moins d'argent public

Cinéma québécois: plus de longs métrages, moins d'argent public
Shutterstock / STEVEN CHIANG

MONTRÉAL - Le financement public des films québécois a baissé de 10 millions $ en 2012, alors que le nombre de longs métrages a légèrement augmenté, révèle un rapport de l'Observatoire de la culture et des communications du Québec (OCCQ).

Cette agence de l'Institut de la statistique du Québec a publié jeudi le deuxième tome du rapport «Statistiques sur l'industrie du film et de la production télévisuelle indépendante».

Le rapport révèle entre autres une légère baisse du financement de source publique des productions cinématographiques et télévisuelles. En 2012, il totalisait 286 millions $, soit 10 millions $ de moins que la moyenne des cinq dernières années.

L'année financière 2012-2013 s'est terminée sur une valeur de production de 738 millions $, pour 399 productions cinématographiques et télévisuelles. Ce montant est également légèrement sous la moyenne des cinq dernières années, qui était de 756 millions $.

Alors que la valeur totale des productions a diminué, le nombre de longs métrages (61 minutes et plus) tous marchés confondus (cinéma, télévision et autres) est passé de 101 à 116 entre 2011 et 2012, avec une hausse des documentaires (de 50 à 71). Le nombre de films de fiction est passé de 47 à 43.

Par ailleurs, entre les périodes 1990-1999 et 2000-2012, la part des coproductions dans l'ensemble des longs métrages québécois est passée de 26 à 19 pour cent. Le nombre de productions entièrement québécoises a augmenté davantage que celui des coproductions.

Les longs métrages de langue française ont augmenté de 11 de 2011 à 2012, pour atteindre 58, alors que ceux en anglais sont passés de 26 à 22. Les films tournés dans d'autres langues sont passés de 27 à 35 de 2011 à 2012.

Diffusion et distribution

Le nombre de copies distribuées dans les établissements cinématographiques est passé à 10 542 en 2012, une baisse de 3,0 pour cent par rapport à l'année précédente.

Il y a eu en moyenne 9,5 copies distribuées par film québécois en 2012, soit la baisse la plus importante enregistrée depuis 2008. Entre 2008 et 2011, la moyenne oscillait entre 16,9 (2011) et 19,8 (2009).

Finalement, le nombre d'établissements de diffusion actifs (cinémas, ciné-parcs et autres), c'est-à-dire qui possèdent un permis en règle de la Régie du cinéma, a enregistré une légère baisse, passant de 109 à 104 de 2011 à 2012.

Ce tome du rapport contient des statistiques et des analyses sur la production, le financement, la diffusion et le patrimoine cinématographique. Le premier tome, diffusé en juin 2013, portait sur les résultats d'exploitation des projections cinématographiques.

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