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Le Timor se tourne vers la CIJ dans l'affaire de l'espionnage australien

Le Timor se tourne vers la CIJ dans l'affaire de l'espionnage australien

Le Timor oriental a demandé à la Cour internationale de justice d'ordonner à l'Australie de restituer des papiers confidentiels saisis lors d'une perquisition chez un de ses conseillers dans le cadre d'une affaire d'espionnage présumé, a annoncé la CIJ mercredi.

"Le Timor soutient notamment que, le 3 décembre 2013, des agents des services de renseignement australiens, agissant prétendument dans le cadre d'un mandat émis par l'Attorney General de l'Australie, se sont présentés dans des locaux professionnels et privés d'un conseiller juridique du Timor-Leste à Canberra", a indiqué la CIJ dans un communiqué.

Ces agents, selon le Timor, auraient saisi des "documents et des données" lui appartenant, notamment des correspondances échangées entre cet avocat et le gouvernement du Timor concernant une autre affaire en cours, devant la Cour d'arbitrage.

Dans cette affaire, le Timor demande à la Cour d'arbitrage, qui siège dans le même bâtiment que la CIJ à La Haye, d'annuler un traité entre les deux pays sur le partage des revenus du gaz de la mer du Timor, qui sépare les deux pays.

Selon le Timor, l'Australie aurait espionné, afin de gagner un avantage commercial, des responsables du gouvernement du Timor pendant les négociations en 2004 de ce traité qui partage à parts égales les 36 milliards de dollars de revenus.

A la suite de la perquisition début décembre, le Timor demande que la CIJ ordonne à l'Australie qui a "violé la souveraineté du Timor", de restituer les documents saisis, de présenter des excuses officielles et de rembourser les frais de justice.

La CIJ est le plus haut organe judiciaire de l'ONU.

mbr/sym

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