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Centrafrique: la tension est "fortement retombée" (armée française)

Centrafrique: la tension est "fortement retombée" (armée française)

La "tension est fortement retombée" en Centrafrique, après les violences de ces deux dernières semaines, a estimé mercredi le chef du dispositif militaire français dans ce pays, le général Francisco Soriano.

"La tension est fortement retombée", a déclaré à l'AFP le général Soriano, de passage dans la localité de Bossangoa, l'un des épicentres des violences entre chrétiens et musulmans dans le nord-ouest du pays.

"C'est plutôt calme à Bangui depuis vendredi 13 (décembre) à midi. La situation s'est bien apaisée. Est-elle durable? Je ne sais pas", a-t-il poursuivi.

"Nous sommes très prudents. Il y a encore des attitudes et des propos violents", a souligné l'officier supérieur, à la tête des 1.600 soldats de l'opération française Sangaris, déployés pour l'essentiel à Bangui, et une petite partie dans la région de Bossangoa.

Dans la capitale Bangui, "nous continuons les opérations de désarmement, de contrôle, mais en veillant a ne pas perturber la vie qui reprend", a-t-il expliqué.

La Centrafrique est plongée dans le chaos depuis la prise du pouvoir en mars 2013 par la Séléka, une coalition hétéroclite de groupes armés musulmans venus du nord du pays.

Après des mois d'exactions en tous genres des Séléka sur les populations chrétiennes, les violences inter-religieuses se sont déchaînées le 5 décembre et les jours suivants, à la faveur d'une attaque de milices chrétiennes sur Bangui, et des représailles sanglantes de la Séléka qui ont suivi.

Ces événements ont précipité l'intervention militaire de la France, qui tente depuis lors de désarmer les belligérants et opère en soutien à une force africaine (Misca).

A la date de mercredi, plus de 7.000 combattants de l'ex-Séléka avaient été désarmés au total à Bangui et sont désormais consignés dans leurs casernes, selon un responsable de la Misca.

"Hier (mardi) et ce matin, nous avons été dans les cantonnements de Bangui, Béal et Kassaï (deux camps militaires de la capitale) pour nous assurer du caractère effectif du cantonnement. On a pu rentrer, on a pu recenser", a commenté à ce propos le général Soriano.

sj-hba/jmc

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