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Les militants de Greenpeace devront passer Noël en Russie

Les militants de Greenpeace devront passer Noël en Russie

Les militants étrangers de Greenpeace, arrêtés par la garde côtière russe en septembre, ne pourront quitter la Russie et rentrer chez eux pour Noël, a annoncé jeudi l'organisation écologiste.

Sur les trente membres de Greenpeace, 26 sont des ressortissants étrangers, dont deux Canadiens, le Montréalais Alexandre Paul et l'Ontarien Paul Ruzycki, de Port Colborne.

Les activistes ont d'abord été formellement accusés de piraterie par la justice russe après avoir tenté d'escalader une plateforme gazière située dans la mer de Barents pour protester contre les forages pétroliers dans l'Arctique russe. Peu après, ce sont plutôt des accusations de « hooliganisme » qui ont été portées contre eux.

Inculpés, mais remis en liberté sous caution, ils ont été informés qu'ils devaient rester à Saint-Pétersbourg, précise Greenpeace. Ils sont passibles d'une peine maximale de sept ans de prison.

Aucun commentaire n'a pu être obtenu auprès des autorités russes.

Selon Greenpeace, l'action menée le 18 septembre depuis le brise-glace Arctic Sunrise était pacifiste et les charges retenues contre ses militants sont infondées.

La justice russe estime pour sa part que leur opération contre la plateforme Prirazlomnaïé, qui appartient au groupe public Gazprom, a mis en danger des vies humaines et des propriétés privées.

Le mois dernier, trois activistes du mouvement écologiste avaient déployé une bannière sur la Biosphère, à Montréal, pour réclamer la libération de tous les militants.

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