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Uruguay: les clubs vont "dialoguer" avec la Conmebol avant de porter plainte

Uruguay: les clubs vont "dialoguer" avec la Conmebol avant de porter plainte

Le Penarol de Montevideo et les autres clubs uruguayens qui veulent poursuivre la Confédération sud-américaine de football (Conmebol) pour des "irrégularités" dans les finances, vont dialoguer avec elle avant d'aller devant la justice, selon un des présidents de club, cité jeudi par la presse.

"Les avocats de la Conmebol ont demandé une réunion pour éclaircir le dossier", a déclaré au quotidien El Observador le président du club de Cerro Largo, Ernesto Dehl, un des partisans de la plainte en justice.

Le rendez-vous est prévu vendredi, selon lui.

Cerro Largo est actuellement 10e du championnat d'Uruguay, à 2 points de Penarol, 8e à 19 points de River Plate, leader à égalité de points avec le Nacional.

Mercredi, le vice-président du Penarol, Edgar Welker, avait annoncé à l'AFP le dépôt imminent de cette plainte en raison "d'irrégularités vraiment importantes" dans les finances de la Conmebol.

Les soupçons portent notamment sur la répartition des droits de retransmission TV. "Il semble non seulement que la répartition de l'argent n'a pas été conforme, mais aussi qu'on a écarté des offres bien supérieures aux contrats en vigueur, au préjudice de tous les clubs qui participent aux Coupes internationales, et cela peut laisser penser qu'il y a eu des conduites délictueuses", avait expliqué M. Welker.

Six autres clubs uruguayens au moins s'associaient à la plainte, selon lui, tout comme la Mutuelle uruguayenne des footballeurs professionnels. D'autres clubs pourraient en faire autant, mais Nacional, le rival historique de Penarol, a fait savoir qu'il ne suivrait pas le mouvement.

D'autres clubs d'Amérique du Sud encouragent la démarche de Penarol et sont attentifs à ses développements pour décider des mesures à prendre, avait encore affirmé M. Welker.

L'ex-président de la Conmebol, le Paraguayen Nicolas Leoz, qui a démissionné de ce poste et de la vice-présidence de la Fifa, avait été l'un des dirigeants soupçonnés d'avoir reçu des pots-de-vin pour soutenir la candidature - finalement victorieuse - du Qatar pour l'organisation du Mondial-2022.

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