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L'Ukraine serait disposé à signer l'accord d'association avec l'UE

L'Ukraine serait disposé à signer l'accord d'association avec l'UE
A European Union flag flies above a crowd of Pro-European Union activists gather during a rally in the Independence Square in KIev, Ukraine, Sunday, Dec. 8, 2013. The third week of protests continue Sunday with an estimated 200,000 Ukrainians occupying central Kiev to denounce President Viktor Yanukovych?s decision to turn away from Europe and align this ex-Soviet republic with Russia. (AP Photo/Sergei Grits) EDS NOTE PHOTO TAKEN WITH ZOOM LENS AND LONG EXPOSURE
ASSOCIATED PRESS
A European Union flag flies above a crowd of Pro-European Union activists gather during a rally in the Independence Square in KIev, Ukraine, Sunday, Dec. 8, 2013. The third week of protests continue Sunday with an estimated 200,000 Ukrainians occupying central Kiev to denounce President Viktor Yanukovych?s decision to turn away from Europe and align this ex-Soviet republic with Russia. (AP Photo/Sergei Grits) EDS NOTE PHOTO TAKEN WITH ZOOM LENS AND LONG EXPOSURE

L'Ukraine serait sur le point de signer l'accord d'association et de libre-échange avec l'Union européenne qui est au coeur des revendications des manifestants rassemblés depuis trois semaines dans la capitale.

De retour d'un voyage à Kiev, la vice-présidente de l'UE, Catherine Ashton, a fait savoir jeudi à Bruxelles que le président ukrainien Viktor Ianoukovitch lui avait « clairement signifier son intention de signer » l'entente de coopération.

Mme Ashton a par ailleurs vanté l'accord, qui, selon elle, encouragera les pays membres de l'Union européenne à investir en Ukraine.

Le président ukrainien avait pourtant refusé de signer l'accord le mois dernier. En voulant se rapprocher de la Russie, Viktor Ianoukovitch s'est toutefois mis à dos une bonne partie de la population, qui n'a pas hésité à prendre d'assaut la place de l'Indépendance, comme elle l'avait déjà fait en 2004 lors de la « Révolution orange ».

Depuis, tant l'Union européenne que les autres pays occidentaux comme le Canada et les États-Unis ont fait pression sur le chef de l'Étrat afin qu'il trouve une solution pour calmer le jeu. Le ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird, avait notamment fait une apparition remarquée sur la place de l'Indépendance.

Devant la nouvelle volte-face du président ukrainien, le président russe Vladimir Poutine a incité son homologue à pencher vers une union douanière et économique eurasienne qui verrait le jour sous l'égide de la Russie. Le Bélarus et le Kazakhstan font déjà partie de ce regroupement alors que l'Arménie et le Kirghizstan sont sur le point d'en faire autant.

« Nous comptons achever d'ici au 1er mai 2014 la mise au point du texte du traité qui sera remis aux Parlements russe, bélarusse et kazakh », a déclaré M. Poutine. « Nous allons faire avancer le projet eurasiatique, sans l'opposer à d'autres projets d'intégration, y compris naturellement à [...] celui de l'Europe », a-t-il conclu.

« Nous n'imposons rien à personne, mais si nos amis le souhaitent, nous sommes prêts à poursuivre le travail en commun » sur la participation de l'Ukraine à l'Union douanière, a ajouté M. Poutine.

L'Ukraine tente désespérément d'échapper à la faillite. Le président ukrainien, déchiré entre l'Union européenne et la Russie, tente en outre d'obtenir l'aide du Fonds monétaire international.

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