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Inspecteur général: l'opposition veut que le conseil soit consulté

Inspecteur général: l'opposition veut que le conseil soit consulté

Le chef de l'opposition Richard Bergeron exige que le conseil municipal soit consulté sur la question de l'inspecteur général. « Tout ce que Denis Coderre fait, c'est de négocier en vase clos. Ni le conseil municipal, ni l'opposition officielle ne sont mis à contribution », estime le chef de Projet Montréal.

Un texte de François Cormier

Au cours des dernières semaines, l'administration Coderre a entrepris des discussions avec le gouvernement du Québec pour des modifications législatives qui permettrait la création du poste d'inspecteur général.

Le maire de Montréal a promis qu'il serait nommé par le conseil municipal. « Je ne voudrais surtout pas que nous ayons la mauvaise nouvelle que l'inspecteur général soit choisi par le comité exécutif, par le maire et par le gouvernement du Québec »,insiste Richard Bergeron.

Le chef de l'opposition ne veut pas seulement que le choix relève du conseil municipal. Il veut également que le mandat de l'inspecteur général soit défini par le conseil. « On nous dit qu'il y aura une annonce incessamment, mais nous n'avons été mis au courant de rien », dénonce Richard Bergeron.

Denis Coderre n'était pas disponible pour fournir davantage d'explications.

Il a promis que le poste d'inspecteur général serait créé dans les 100 premiers jours de son mandat, donc d'ici le 21 février. Il a aussi déjà indiqué au comité exécutif que le futur inspecteur général aurait un mandat de 5 ans et que sa nomination devrait être approuvée par une majorité des deux tiers du conseil municipal.

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