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L'armée enquête sur un possible suicide à la base militaire de Valcartier

L'armée enquête sur un possible suicide à la base militaire de Valcartier

La police militaire enquête sur la mort d'un membre du Royal 22e Régiment de la base de Valcartier, près de Québec, dans ce qui a toutes les apparences d'un quatrième suicide au sein des Forces canadiennes en une semaine, selon ce qu'ont confirmé mardi des responsables de la Défense nationale.

Le caporal-chef Sylvain Lelièvre a été retrouvé sans vie dans le sous-sol de sa résidence en début de semaine. Le soldat de 46 ans, père de famille, avait participé à diverses missions à l'étranger, notamment en Bosnie et en Afghanistan.

Cette enquête de l'armée s'ajoute aux trois autres portant sur le récent suicide de trois anciens vétérans de la guerre en Afghanistan.

Mercredi dernier, le corps de l'adjudant Michael McNeil a été découvert sur la base de Petawawa. La veille, le caporal-chef William Elliot est mort chez lui près de la base de Shilo, dans le sud-ouest du Manitoba. Enfin, le bombardier-chef Travis Halmrast est décédé à l'hôpital de Lethbridge, en Alberta, après une tentative de suicide en prison.

Le ministre de la Défense, Rob Nicholson, invite les militaires souffrant de stress post-traumatique à aller chercher de l'aide. « Mes pensées et mes prières continuent d'être avec ceux qui ont été touchés par ces suicides », a-t-il assuré dans une déclaration.

« Nous devons tendre la main à ceux qui souffrent et les encourager à aller chercher de l'aide. J'aimerais rappeler à ceux qui traversent des temps difficiles que vous n'êtes pas seuls et qu'il existe du support pour vous aider à passer à travers ».

Pas de tendance inquiétante, selon la Défense nationale

Sur le site Internet de la Défense nationale, il est indiqué qu' « entre 1995 et 2011, il n'y avait pas d'augmentation statistiquement significative des taux de suicide » parmi les militaires. Le rapport du médecin général note aussi que les taux de suicide dans les Forces canadiennes « sont plus bas que ceux de la population canadienne lorsqu'ils sont normalisés selon l'âge ».

De plus, la Défense nationale estime que « les antécédents de déploiement n'étaient pas un facteur de risque de suicide au sein des Forces canadiennes ».

Notons toutefois que les données utilisées dans cette analyse ne comprenaient pas les tentatives de suicide, mais seulement les décès par suicide. L'étude vise de plus uniquement les membres en service actif dans les Forces armées canadiennes, et non les suicides qui sont survenus après le départ du service militaire.

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