Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Drogue de synthèse : peine dissuasive demandée pour un trafiquant

Drogue de synthèse : peine dissuasive demandée pour un trafiquant

À Québec, la Couronne réclame une peine de huit ans de prison contre Patrice Genest, le premier canadien reconnu coupable du trafic d'une drogue de synthèse. La défense demande une peine de trois ans.

Lors des recommandations sur la peine mercredi, la procureure, Me Sandra Rioux, a suggéré à la juge Christine Gosselin d'imposer une peine dissuasive à l'homme de Sainte-Brigitte-de-Laval.

Patrice Genest a été reconnu coupable d'avoir fait le trafic à grande échelle d'une drogue de synthèse, le méthylènedioxypyrovalérone, aussi appelée « sels de bain ».

Une saisie au domicile de Patrice Genest a aussi démontré que l'homme de 36 ans développait une nouvelle drogue.

La Couronne a plaidé en faveur d'une lourde peine en faisant témoigner le neuropharmacologue et professeur à l'Université Laval, Claude Rouillard.

Ce dernier a exposé les dangers potentiels des nouvelles drogues, tels les « sels de bain ».

« Il y a des exemples de nouvelles drogues qui ont causé la mort. Il y a des nouvelles drogues qui arrivent sur le marché, qui n'ont même pas été testées chez l'animal [...]. Qu'est ce que ça va produire chez l'humain? On ne le sait pas », remarque M. Rouillard.

Le trafic de « sels de bain » est illégal au Canada depuis le 21 septembre 2012.

Lors de l'enquête, Patrice Genest avait indiqué qu'il écoulait entre deux et trois kilos de « sels de bain » dans les régions de Québec, de la Côte-Nord, du Saguenay et du Nouveau-Brunswick.

Toutefois, lors du procès, il avait tenté de convaincre la juge qu'il n'avait pas vendu de cette drogue après septembre dernier.

La juge Gosselin devrait rendre sa décision au mois de mars prochain.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.