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Le covoiturage envisagé sur les voies réservées

Le covoiturage envisagé sur les voies réservées

Le ministre des Transports Sylvain Gaudreault n'exclut pas la possibilité que le covoiturage soit permis sur les éventuelles voies réservées de l'autoroute Henri-IV et celles déjà en service sur Robert-Bourassa.

Sylvain Gaudreault précise en fait qu'il a toujours été question d'envisager cette possibilité. « Pour moi, voies réservées, ça peut être des voies réservées pour l'autobus, des voies réservées pour le covoiturage, ça peut être les deux également, mais il faut faire les choses correctement », a-t-il dit.

Le ministre des Transports souhaite prendre le temps d'analyser la situation sur l'impact des voies réservées aux heures de pointe sur Robert-Bourassa. En ce qui concerne l'autoroute Henri-IV, le projet n'est encore qu'à l'étape des études.

À savoir si le covoiturage commence lorsque deux ou trois personnes sont à bord d'un véhicule, le ministre entend aussi réfléchir à cette question.

« C'est exactement ça qu'on est en train de regarder. [...] Je sais qu'il y a des endroits dans le monde, par exemple à Vancouver, c'est trois personnes par véhicule. Alors c'est ça qu'on analyse, moi je suis bien ouvert à ça. »

La Ville de Québec a d'ailleurs demandé la réalisation d'une étude sur le covoiturage.

Appel au calme

Le ministre Sylvain Gaudreault réitère également son appel au calme après les nombreuses critiques entendues depuis le début de la semaine sur l'implantation des voies réservées. Il déplore aussi la confusion qui règne dans le dossier.

L'implantation de voies réservées sur l'autoroute Robert-Bourassa et le projet d'élargissement sur l'autoroute Henri-IV sont « deux dossiers distincts », rappelle Sylvain Gaudreault.

Le maire Régis Labeaume a aussi tenu à préciser, jeudi, qu'il était tout à fait en accord avec la présence de voies réservées sur l'autoroute Robert-Bourassa. Pour lui, c'est l'idée d'étendre le principe sur l'autoroute Henri-IV qui pose problème.

« Je pense que les gens sont très révoltés de l'attitude du gouvernement sur Henri-IV, ce qui sonne comme de l'incompréhension. Ce n'est pas une bonne raison par contre pour faire des mauvais coups sur Robert-Bourassa. Il ne faut pas mêler les choses », a dit le maire.

Régis Labeaume ne désespère pas de réussir à convaincre le ministre des Transports afin qu'il reconsidère les futures voies réservées sur l'autoroute Henri IV.

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