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Une déséquilibrée appelait des personnes âgées pour leur annoncer la mort de leur enfant

Une déséquilibrée appelait des personnes âgées pour leur annoncer la mort de leur enfant
Shutterstock / Andy Dean Photography

Cruels canulars. Une femme de 37 ans a été condamnée ce vendredi 29 novembre à 210 heures de travaux d'intérêt général pour avoir téléphoné au hasard à des dizaines de personnes âgées, à qui elle annonçait la mort d'un proche en se faisant passer pour un médecin de l'hôpital de Nancy, dans le nord-est de la France.

Si elle n'exécute pas ses heures de TIG, cette mère de famille qui agissait avec son fils de 17 ans et l'un de ses amis, sera condamnée à 8 mois d'emprisonnement avec sursis, alors que le vice-procureur du tribunal correctionnel de Nancy avait réclamé un an avec sursis lors de l'audience du 25 octobre.

La jeune femme, qui a agi en mars pendant trois nuits, choisissait ses victimes au hasard dans l'annuaire téléphonique, en privilégiant les prénoms laissant penser que ses interlocuteurs étaient âgés. Elle se faisait passer pour un médecin de l'hôpital de Nancy, en annonçant à ses victimes que leur fils ou leur fille était dans un état grave, puis rappelait parfois en affirmant qu'il était décédé.

Plusieurs victimes s'étaient rendues au centre hospitalier, en patientant plusieurs heures avant de comprendre qu'il s'agissait d'un canular.

Cette femme, qualifiée de "perverse" qui atteignait "le summum du vice" en "prenant un réel plaisir à faire souffrir" par plusieurs avocats de la défense, a été présentée comme "immature" et d'un niveau intellectuel "très faible" par un expert psychiatre.

Elle a été astreinte à une obligation de soins par le tribunal correctionnel, qui l'a en outre condamnée à verser 6500 euros (plus de 9000$) à l'ensemble des parties civiles. "Nous voulions avant toute chose que cette dame soit soignée: le tribunal nous a entendus, c'est le principal", a commenté auprès de l'AFP l'avocat d'une victime septuagénaire, Me Karine Laprévotte.

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