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Risée ou danger?

Risée ou danger?

Il y a eu les Nordindes de Québec et les No Stars du Minnesota. Il y a eu les équipes d'expansion des années 1990. Et il y a maintenant les Sabres de Buffalo.

Un texte de Guillaume Lefrançois

Le Canadien (13-9-2) fera connaissance avec l'édition 2013-2014 des Sabres (5-19-1), mercredi, à Buffalo.

Ce qu'elle semble mauvaise, sur papier, cette cuvée des Sabres. Avec déjà 19 défaites avant le tiers de la saison, elle pourrait devenir la première équipe à subir 60 défaites depuis les Sénateurs d'Ottawa de 1993-1994 qui, rappelons-le, en étaient à leur deuxième année d'existence.

Et s'ils prennent du mieux, les Sabres pourront alors tenter d'éviter de devenir la première formation depuis les Islanders de 2000-2001 à surpasser la marque des 50 échecs en temps réglementaire.

À forces égales, les hommes de Ted Nolan totalisent 28 buts, le plus bas total de la LNH. Seulement deux joueurs ont surpassé la marque des 10 points, soit Cody Hodgson et Matt Moulson. En revanche, le Canadien, pourtant pas une puissance offensive, compte huit auteurs de 10 points ou plus.

Le piège

Ce qui ne veut pas dire que la victoire à Buffalo est acquise pour le Canadien, même si les Sabres viennent de perdre leurs quatre dernières sorties par un pointage agrégé de 15-5.

Les Sabres comptent en effet trois victimes intéressantes dans leur tableau de chasse : les Maple Leafs de Toronto, les Sharks de San José et les Kings de Los Angeles, trois équipes mieux classées que le Tricolore. Et il y a ce nouvel entraineur-chef, Ted Nolan, qui souhaite se rétablir dans la LNH après un exil forcé de cinq ans.

« On est tous conscients qu'il y a beaucoup de parité dans la Ligue nationale, c'est difficile de gagner des matchs. On devra continuer à travailler avec la confiance qu'on a, se concentrer sur nos habitudes de travail et notre plan de match », a estimé l'entraîneur-chef du Canadien, Michel Therrien.

D'ailleurs, les Sabres de la saison dernière, une équipe qui a raté les séries par sept points, avaient arraché trois gains de suite aux Montréalais par un but, mais avaient subi des dégelées de 6-1 et 5-1 en début et en fin de saison. Aussi bien parler d'une boîte à surprise, pour l'un ou l'autre des clans.

Des soirées occupées

Cet arrêt à Buffalo marquera par ailleurs le début d'un segment particulièrement exigeant du calendrier pour le Tricolore.

La bande à Brian Gionta disputera en effet trois matchs en quatre soirs, avant un programme de quatre rencontres la semaine prochaine.

« Ce sera 3 matchs en 4 soirs, 4 en 6, 7 en 11, on pourrait continuer longtemps!, a rappelé Therrien. C'est une portion difficile du calendrier et c'est pour ça qu'on n'a pas patiné lundi. On doit être frais physiquement et mentalement. On devra gérer le mieux possible le temps d'utilisation. »

Ces séquences se prêteront évidemment à une utilisation plus élargie du personnel à la disposition de Therrien. Ce dernier a confirmé que Peter Budaj disputera un des deux matchs de la fin de semaine, et il est permis de croire qu'on le reverra en action la semaine prochaine, quand le CH affrontera les Devils au New Jersey mercredi et les Bruins de Boston à Montréal le lendemain.

Dans le même ordre d'idée, la rotation observée la fin de semaine dernière entre les vétérans défenseurs Francis Bouillon et Douglas Murray pourrait également être répétée, d'autant plus que Therrien n'aime pas tenir trop longtemps à l'écart ses protégés.

Comme on l'a vu avec Rene Bourque il y a deux semaines, les séquences de matchs rapprochés peuvent engendrer ou aggraver des blessures. Il sera intéressant de suivre l'utilisation que fera l'entraîneur de ses effectifs.

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