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Afghanistan: les militaires canadiens avaient un moral fragile

Afghanistan: les militaires canadiens avaient un moral fragile

Les soldats canadiens avaient le moral fragile lorsqu'ils ont été déployés pour former les forces afghanes au terme de la mission de combat dans la province de Kandahar, en Afghanistan, indique-t-on dans un sondage des Forces canadiennes.

Un tiers seulement des militaires ayant pris part à l'étude se sont dits prêts à prendre part à d'autres missions du même genre à l'avenir, un résultat jugé troublant par les commandants supérieurs de l'armée. Et seulement 58 % des soldats interrogés ont dit que leur travail, qui consiste essentiellement à former les entraîneurs de l'armée nationale afghane, était « significatif ou important ». Là encore, la direction de l'armée a sourcillé à cette donnée.

Le sondage, mené auprès de 69 % des 950 membres de l'équipe, a été effectué en mars 2012. La Presse Canadienne en a obtenu copie en vertu de la Loi d'accès à l'information, de même qu'à des documents préparatoires pour le commandant de l'armée. La publication de ces documents coïncide avec la dernière phase du retrait des troupes canadiennes en Afghanistan, mettant ainsi un terme à une mission de combat de cinq ans. Le retrait ne sera pas complété avant le printemps prochain.

Selon le lieutenant-général Stuart Beare, lorsqu'une personne se retrouve dans un contexte stressant, il est parfois difficile d'apprécier tout ce qui se passe. Il se dit toutefois certain que les militaires comprendront l'importance de leur travail accompli une fois de retour à la maison.

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