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Une première vague de licenciements chez Electrolux en avril 2014

Une première vague de licenciements chez Electrolux en avril 2014

Les premières mises à pied de l'usine de L'Assomption d'Electrolux commenceront en avril prochain pour une fermeture prévue en juin, a annoncé mardi dans un communiqué le manufacturier d'électroménagers.

Les employés garderont ainsi leur emploi un peu plus longtemps que prévu, mais la fermeture de l'usine aura bel et bien lieu. La première vague de licenciements devait initialement avoir lieu en juillet 2012, avant d'être reportée à décembre, ce qui avait fait renaître l'espoir pour certains travailleurs.

Ainsi, 250 employés seront mis à pied le 11 avril prochain, puis 100 à 300 autres le 2 mai suivant. Au total, ce sont 1300 emplois qui seront sacrifiés.

Electrolux n'écarte pas la possibilité qu'il y ait des changements en ce qui a trait aux dates, mais ajoute que les travailleurs seront informés s'il y a lieu. Une lettre individuelle sera envoyée à chaque employé lui indiquant la date de sa mise à pied, indique l'employeur.

La direction du manufacturier prévient toutefois dans son avis que même si elle repousse les mises à pied, sa décision de fermer l'usine située dans Lanaudière demeure « inchangée ».

Nouvelle encourageante

Le président d'atelier au syndicat des machinistes de l'usine d'Electrolux, Dominic Durand, s'est tout de même dit encouragé par cette nouvelle. « En fin de compte, je ne suis pas tellement déçu, parce que certaines rumeurs laissaient entendre que c'était pour fermer plus tôt, au mois de mai », a-t-il dit, en entrevue avec La Presse canadienne.

M. Durand estime que cette décision d'Electrolux procure davantage de temps aux intervenants locaux pour espérer trouver un nouvel acheteur pour l'usine, notamment.

« Ça ne sera pas un travail facile, prévient le syndicaliste. Si nous investissons du temps, c'est parce que nous avons espoir. Toutefois, dire que nous allons être prêts dans les délais des mises à pied, c'est peu probable. »

Au début du mois de septembre, Electrolux avait procédé à des embauches à ses installations de Lanaudière parce que sa nouvelle usine de Memphis, au Tennessee, n'était pas encore tout à fait prête.

« On joue avec les nerfs des travailleurs »

M. Durand a cependant déploré la façon avec laquelle l'employeur informe les travailleurs concernant les mises à pied.

« On joue avec les nerfs des travailleurs, a-t-il dit. On ne sait jamais à quoi s'en tenir. Il y a beaucoup de rumeurs qui circulent à l'intérieur de l'usine. »

Entre-temps, les employés continuent à se fier à l'avis de licenciement collectif émis par l'entreprise. « Si on étire, tant mieux, a laissé tomber M. Durand. Nous n'avons pas le choix d'y aller une journée à la fois. »

En mai dernier, le gouvernement Marois avait indiqué qu'il fournirait un montant de 600 000 $ nécessaire au plan de relance de la MRC de L'Assomption, qui désire atténuer les effets qui seront provoqués par la fermeture des installations d'Electrolux.

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