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Le taux d'inoccupation des immeubles de bureaux en hausse

Le taux d'inoccupation des immeubles de bureaux en hausse

Alors que des tours de bureaux poussent comme des champignons, le taux d'inoccupation des immeubles au Québec augmentent et les loyers stagnent, constate une nouvelle étude de Desjardins rendue publique mardi.

À Montréal, le taux d'inoccupation dépassait 9 % au deuxième trimestre, le taux le plus élevé des grandes agglomérations canadiennes, constate Hélène Bégin, économiste principale chez Desjardins.

Après une décennie « léthargique » dans la construction des immeubles de bureaux, le centre-ville de Montréal connaît depuis l'année dernière un foisonnement de nouveaux projets souvent à usage mixte, comme les tours L'Avenue et l'Icône. Mais « l'évolution de la situation ne justifie pas l'ajout d'autres espaces de bureaux dans l'immédiat », affirme l'étude.

Desjardins prévoit même une augmentation l'année prochaine du taux d'inoccupation des espaces à bureau une fois ces nouveaux projets complétés.

À Québec, où le taux d'inoccupation était de 6,7 % au deuxième trimestre après avoir atteint un creux de 3 % en 2008, les édifices de prestige sont déjà en situation d'offre excédentaire et quelques immeubles en font les frais, estime l'étude.

Au Canada, c'est Ottawa qui connaît le taux d'inoccupation (5,4 %) le plus faible en dépit des compressions des dépenses publiques ces dernières années, qui ont ralenti la demande de location.

« Tous les marchés sont donc mûrs pour une période d'accalmie en 2014. L'évolution de la conjoncture économique, qui dicte la tendance de l'emploi dans les services, sera déterminante pour le marché des immeubles de bureaux », conclut l'étude.

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