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Fini le temps du maire-roi à Mascouche

Fini le temps du maire-roi à Mascouche

Le maire de Mascouche, Guillaume Tremblay, est entouré de huit conseillers municipaux de la même formation politique que lui. Malgré l'absence d'opposition, il promet de ne pas imposer ses propres vues.

Un texte de Myriam Fimbry et Marie-Laure Josselin

Il n'a que 29 ans et fait face à un défi de taille : redonner confiance à la population de Mascouche, échaudée par les scandales de corruption. L'ex-maire Richard Marcotte a été accusé de fraude, d'actes de corruption et d'abus de confiance.

Guillaume Tremblay veut se démarquer de l'ancien régime et laisser de la place à ses conseillers. Ils pourront être en désaccord avec lui, promet-il, et voter librement lors des prises de décisions, bien qu'ils fassent tous partie de Vision démocratique de Mascouche.

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De plus, le maire et ses conseillers ont promis de ne pas rester plus de trois mandats à l'administration de la municipalité.

Modèle d'intégrité

Le maire veut arrêter le développement domiciliaire sauvage et reprendre en main des infrastructures municipales comme le poste de police, actuellement réduit à utiliser une roulotte pour entreposer des pièces à conviction.

Mais il sait qu'il sera encore plus attendu sur la question de l'attribution des contrats publics. Il ne veut plus que Mascouche attire l'attention des médias nationaux « pour les mauvaises raisons ». Il aimerait même voir sa ville citée comme modèle d'intégrité, reconnaissant du même souffle qu'il part de loin.