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Armstrong aura besoin d'un miracle

Armstrong aura besoin d'un miracle

Si l'on se fie au président de l'Agence mondiale antidopage (AMA), John Fahey, Armstrong, banni à vie pour dopage, risque d'attendre très longtemps avant de remonter sur un vélo, en compétition.

« La décision est prise et il faudrait un miracle pour revenir en arrière », a estimé Fahey, mardi, à Johannesburg, en Afrique du Sud, où les dirigeants de l'AMA et les acteurs du milieu sportif international sont réunis pour la Conférence mondiale du dopage dans le sport.

Le président a fait cette déclaration après une entrevue accordée par Armstrong à la BBC. Le septuple champion du Tour de France déchu s'est dit prêt à participer à la lutte au dopage à une condition. Il voudrait être traité comme les autres cyclistes qui ont reconnu avoir triché. Ses homologues ont écopé de peines moins sévères.

Si Fahey ne souhaite pas être plus clément envers Armstrong, c'est parce qu'il croit que l'Américain « n'a pas coopéré » et « n'a jamais dit qu'il souhaitait [les] aider ».

Rappelons que le cycliste a longtemps nié s'être dopé.

Fahey n'a pas oublié de mentionner que le dossier d'Armstrong ne peut être ouvert que par son organisation.

Une commission indépendante

Fahey compte maintenant en semaines et non en mois.

Il est certain qu'une commission indépendante sur l'histoire du dopage dans l'univers cyclisme sera bientôt sur pied.

Le président a fait cette déclaration après des discussions avec le nouveau président de l'Union cycliste internationale (UCI), Brian Cookson.

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