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Reprise des relations diplomatiques entre Londres et Téhéran

Reprise des relations diplomatiques entre Londres et Téhéran

L'Iran et le Royaume-Uni annoncent une reprise de leurs relations diplomatiques suspendues après la mise à sac de l'ambassade britannique à Téhéran il y a deux ans, par des manifestants.

Les deux gouvernements viennent de nommer des chargés d'affaires non résidents qui superviseront notamment les activités consulaires.

À Londres, le Foreign Office a nommé lundi Ajay Sharma comme chargé d'affaires non résident à Téhéran et responsable du département Iran. M. Sharma devrait se rendre à Téhéran au courant du mois, a précisé le gouvernement britannique.

À Téhéran, le ministère des Affaires étrangères a aussi nommé un chargé d'affaires à Londres, Mohammad Hassan Habibollah, rapporte l'agence semi-officielle Mehr.

Londres avait fermé son ambassade à Téhéran et rompu toute relation diplomatique avec l'Iran en novembre 2011 après le saccage, par des manifestants, de son ambassade en Iran.

Les manifestants avaient investi les bureaux consulaires britanniques à la suite de sanctions économiques et commerciales décrétées par Londres contre l'Iran.

Ce rapprochement diplomatique entre le Royaume-Uni et l'Iran témoigne de l'amélioration des relations entre la République islamique et l'Occident, concrétisée par l'ouverture de négociations, la semaine dernière à Genève, en Suisse, sur le dossier nucléaire iranien.

Londres fait partie avec la Chine, les États-Unis, la France, la Russie et l'Allemagne, du groupe des 5+1, qui négocie avec l'Iran sur la question nucléaire. Israël et les Occidentaux accusent l'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil, ce que Téhéran dément.

Les négociations de Genève se terminent sur une impasse

La dernière ronde de négociations s'est achevée dans la nuit de samedi à dimanche sans aboutir à un accord provisoire sur le programme nucléaire de Téhéran.

Une nouvelle réunion est prévue le 20 novembre.

John Kerry optimiste

De passage à Abu Dhabi lundi, le chef de la diplomatie américaine, le secrétaire d'État John Kerry a déclaré que son gouvernement n'était pas engagé « dans une course » pour obtenir à tout prix un accord avec l'Iran sur son programme nucléaire.

John Kerry a du même souffle écarté toute rumeur de divergence au sein du groupe des 5+1 et il a dit espérer un règlement avec l'Iran sur cette épineuse question au cours des prochains mois.

Le secrétaire d'État a notamment indiqué que Washington était en contact permanent avec Israël et qu'il avait confiance dans la possibilité de trouver un accord sur le nucléaire iranien qui « puisse protéger Israël ».

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