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Qualité de l'eau de la Chaudière : les villes riveraines se font rassurantes

Qualité de l'eau de la Chaudière : les villes riveraines se font rassurantes

Les villes riveraines de la rivière Chaudière se font rassurantes après la publication de résultats d'analyse de la qualité de l'eau par Greenpeace. Les prélèvements démontrent la présence d'hydrocarbures dans les sédiments.

Greenpeace et la Société pour Vaincre la Pollution ont effectué un échantillonnage des sédiments à Lac-Mégantic les 2 et 3 octobre dernier, soit environ trois mois après la tragédie ferroviaire. Une forte présence d'hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) cancérigènes et de l'arsenic ont été décelés dans ces échantillons.

Les municipalités riveraines, qui ont recommencé à puiser leur eau potable dans la rivière Chaudière à la fin de septembre, surveillent toujours de façon régulière la qualité de l'eau. Saint-Georges, Sainte-Marie et Lévis doivent réaliser trois prélèvements par semaine dans la rivière. Les résultats demeurent bien en dessous des normes du ministère de l'Environnement du Québec.

« Il y a trois échantillonnages qui sont pris minimalement par semaine. S'il devait y avoir des doutes ou quoi que ce soit, l'échantillonnage va passer de façon quotidienne. Si des doutes supplémentaires devaient s'ajouter, on peut fermer la conduite en moins de 24 heures », indique le directeur des communications à la Ville de Saint-Georges, Richard Poulain.

À Lévis, un système d'alerte permet à la Ville d'être avisé si des contaminants devaient être détectés dans les municipalités situées en amont.

La Ville de Lévis se dit prête à déployer son plan B en tout temps. À cette période-ci de l'année, elle pourrait se connecter de nouveau à la rivière Beaurivage comme cet été. Lorsque les températures seront plus basses, elle utilisera deux interconnexions de conduire d'alimentation, qui sont en voie d'installation.

Le ministre de l'Environnement n'a pas voulu commenter les résultats qu'il n'avait pas consultés. Il déplore en avoir été informé par les médias. « J'ai invité tout le monde à nous envoyer leurs données quand ils en disposent. Mais là, je suis comme la plupart des gens, je les lis ça dans le journal ce matin », indique Yves-François Blanchet.

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