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Rogers Communications licencie 94 employés de son secteur des médias

Rogers Communications coupe dans ses médias
The Rodgers Communications sign marks the company's headquarters in Toronto, Wednesday, April 25, 2012. (AP Photo/The Canadian Press, Aaron Vincent Elkaim)
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The Rodgers Communications sign marks the company's headquarters in Toronto, Wednesday, April 25, 2012. (AP Photo/The Canadian Press, Aaron Vincent Elkaim)

Rogers Communications (TSX:RCI.B) a annoncé mardi avoir mis à pied 94 employés de son secteur des médias, la firme procédant à une réorganisation de ses activités en raison d'une baisse de ses revenus de publicité.

L'entreprise torontoise de télécommunications a précisé que les travailleurs licenciés se trouvaient un peu partout au pays, au sein des services de télédiffusion de Citytv et OMNI, de même que de stations de radio et de magazines tels que Maclean's et Châtelaine.

Dans l'ensemble, les mises à pied représentent environ deux pour cent des effectifs du secteur des médias de Rogers.

Dans une déclaration transmise par courriel, le président de Rogers Media, Keith Pelley, a expliqué que l'entreprise cherchait à faire évoluer son modèle d'affaires afin qu'il soit adapté à l'industrie changeante des médias.

Les changements apportés mardi «ne sont pas faciles», mais ils sont «nécessaires» pour que Rogers puisse connaître du succès sur une base continue, a-t-il ajouté.

Cette mesure survient alors que d'autres joueurs de l'industrie des médias prévoient que la faiblesse actuelle des ventes publicitaires se poursuivra l'an prochain.

Bien que Rogers n'ait pas fait de prédictions précises en dévoilant ses plus récents résultats financiers, l'entreprise a alors indiqué avoir constaté une évolution dans la façon dont les annonceurs achètent de l'espace, d'où l'importance pour elle d'accroître les revenus tirés des abonnements et d'investir dans ses plateformes numériques.

Dix-neuf postes ont été éliminés dans des stations de radio à Ottawa et Halifax, alors que celles-ci passent des informations générales à la couverture sportive, a confirmé la société.

Andrea Goldstein, porte-parole de Rogers, s'est bornée à dire que les autres employés sacrifiés travaillaient dans tout le secteur des médias, refusant de donner des précisions à ce sujet.

Néanmoins, l'entreprise a indiqué que l'équipe de baseball des Blue Jays de Toronto et le stade où celle-ci dispute ses matchs à domicile, le Centre Rogers, n'étaient pas touchés par la mesure.

Unifor, le syndicat représentant les travailleurs du secteur des médias de Rogers, a affirmé que l'annonce de mardi ne constituait pas une surprise, l'entreprise ayant déjà prévenu que ses revenus publicitaires étaient inférieurs aux attentes.

Au mois de mai, Rogers avait procédé à plus de 60 mises à pied au sein de son secteur des médias et fermé sa station de télévision d'information continue CityNews Channel, à Toronto.

Les actions de Rogers Communications ont clôturé mardi à 46,88 $ à la Bourse de Toronto, en baisse de 40 cents.

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