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Les Pays-Bas saisissent le Tribunal du droit de la mer pour libérer des militants de Greenpeace

Les Pays-Bas saisissent le Tribunal du droit de la mer pour libérer des militants de Greenpeace

Les Pays-Bas ont décidé de saisir le Tribunal international du droit de la mer (ITLOS) pour obtenir la libération des 30 militants de Greenpeace emprisonnés en Russie. Deux des militants sont néerlandais.

Les militants de l'ONG ont été arrêtés le 18 septembre pendant qu'ils manifestaient contre une plate-forme de forage pétrolier dans l'Arctique, exploitée par la société publique Gazprom.

Les détenus sont poursuivis pour « hooliganisme » et risquent une peine maximale de sept ans de prison. Parmi les militants emprisonnés en Russsie, deux sont des Canadiens.

Les Pays-Bas espèrent que l'ITLOS rendra une décision permettant une libération provisoire d'ici la mi-novembre, ce que la justice russe leur a jusqu'à présent refusé.

D'ores et déjà, Moscou a prévenu l'ITLOS qu'elle n'acceptait pas la requête présentée par les Pays-Bas et qu'elle ne participerait pas à la procédure.

Cette juridiction a été créée sur le fondement de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, dont les Pays-Bas et la Russie sont signataires.

L'ONG voulait attirer l'attention sur les dangers d'une exploitation pétrolière de l'océan Arctique, à l'écosystème particulièrement fragile.

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