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Le commissaire fédéral à l'environnement note des lacunes importantes

Le commissaire fédéral à l'environnement note des lacunes importantes

Le gouvernement fédéral n'a pas respecté des engagements et des responsabilités clés en matière de protection de la nature et de développement durable, selon le commissaire à l'environnement et au développement durable (CEDD) par intérim, Neil Maxwell.

Dans son dernier rapport, paru mardi, le CEDD constate un « écart important et persistant entre ce que le gouvernement s'engage à faire et ce qu'il accomplit ».

Selon le commissaire à l'environnement, le gouvernement manque de vision et n'a pas les ressources nécessaires pour respecter plusieurs de ses promesses.

« Malgré des réalisations importantes, des signes inquiétants, dont le déclin des populations d'oiseaux et des tendances qui suggèrent un déclin de la santé des écosystèmes, montrent que nous continuons à perdre du terrain dans des secteurs clés », peut-on lire dans un communiqué du CEDD.

Notamment, le gouvernement n'arrive pas à respecter les exigences relatives à la Loi sur les espèces en péril. Au rythme actuel, il faudra à Environnement Canada environ dix ans pour rattraper son retard en ce qui concerne les programmes de rétablissement requis en vertu de la Loi.

À ce sujet, Neil Maxwell note que seulement 7 espèces en péril sur 518 au pays font l'objet d'un plan d'action pour leur protection.

« Il est inquiétant que certains groupes d'oiseaux, comme les oiseaux de rivage, aient diminué de 40 à 60 % depuis les années 1970. Le déclin des populations d'oiseaux souligne le besoin d'achever les stratégies de conservation », a dit M. Maxwell en conférence de presse, mardi matin, à Ottawa.

« Les aires protégées d'Environnement Canada égalent en surface environ la superficie du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse réunis. Et le ministère reconnaît que l'état de plus de la moitié de ces aires est préoccupant. Les plans de gestion pour ces espaces protégés sont en majorité désuets et la surveillance est insuffisante pour rester au fait des menaces émergentes et des changements touchant les écosystèmes », affirme-t-il.

Par ailleurs, il estime que le Canada ne parviendra pas à respecter ses engagements pour 2020 dans le cadre du traité des Nations unies sur la biodiversité.

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