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Marois se défend au sujet de rencontres privées avec Arsenault

Marois se défend au sujet de rencontres privées avec Arsenault

La première ministre Pauline Marois se défend d'avoir parlé de dossiers qui concernent son mari avec le président du conseil d'administration du Fonds de solidarité FTQ, Michel Arsenault, alors qu'elle était chef de l'opposition.

Ces propos surviennent au lendemain de révélations par Radio-Canada selon lesquelles Michel Arsenault a participé en 2008 et 2009 à des rencontres privées avec la chef du Parti québécois, à une époque où le Fonds a investi dans l'entreprise que dirigeait alors le mari de Pauline Marois, Claude Blanchet.

« Jamais, je ne parle jamais des affaires de mon mari avec qui que ce soit. Il est assez grand pour défendre ses affaires lui-même », a déclaré Mme Marois aux journalistes lundi après-midi. « Nous avons discuté de choses qui concernent les réalités politiques du Québec et je crois que c'était raisonnable. Cela m'arrive parfois de rencontrer des gens sans avoir des gens autour de moi », a-t-elle ajouté.

M. Arsenault, qui faisait à l'époque des rencontres l'objet d'une filature policière, doit comparaître mardi devant la Commission des finances publiques pour répondre à des questions concernant la gouvernance du Fonds de solidarité FTQ.

Par ailleurs, Mme Marois a refusé de commenter le départ de la FTQ de M. Arsenault, qui annonçait lundi qu'il ne serait pas candidat pour un nouveau mandat à la tête de la centrale syndicale.

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