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Russie : les militants de Greenpeace changent de prison

Russie : les militants de Greenpeace changent de prison

Les militants de Greenpeace détenus en Russie depuis la fin du mois de septembre après l'abordage de leur navire Arctic Sunrise devraient être déplacés de Mourmansk à Saint-Pétersbourg, a-t-on appris vendredi.

Les 28 militants, un photographe pigiste et un vidéo journaliste avaient été arrêtés dans les eaux internationales du nord, près d'une plateforme pétrolière de Gazprom. Parmi eux figurent Alexandre Paul, de Montréal, et Paul Ruzycki, de Port Colborne, en Ontario.

Par la voie de ses contacts diplomatiques, Greenpeace International a obtenu des informations voulant que ces personnes quitteraient Mourmansk. Le directeur exécutif de l'organisation, Kumi Naidoo, soutient que ce déplacement ne constitue pas de garantie quant aux conditions de détention des militants.

Les autorités russes ont été la cible de plusieurs critiques après la révélation des accusations retenues contre les 30 détenus. Alors que l'accusation de piraterie devait être modifiée en accusation de hooliganisme (actes de vandalisme), ce n'est plus le cas, selon Greenpeace.

Les accusations de piraterie sont maintenues et pour certains militants, un chef de hooliganisme s'est ajouté. Les militants risquent 15 ans de détention pour piraterie et sept ans pour hooliganisme.

Peu après l'arrestation des 30 militants de Greenpeace, le tribunal régional de Mourmansk a décrété qu'ils devaient demeurer en détention jusqu'au 24 novembre, au moins.

Greenpeace maintient toujours que ses militants ont agi pacifiquement et voit dans cette détention une attaque frontale au droit de manifester.

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