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Les marchés dans l'attente de la Fed

Les marchés dans l'attente de la Fed

Les bourses européennes et nord-américaines se font hésitantes mercredi, dans l'attente de l'annonce de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui doit laisser savoir en après-midi si elle maintiendra ses mesures ultra-accommodantes pour soutenir l'économie.

Après des hausses en début de journée, la Bourse de Londres affichait des pertes de 0,03 % en fin de journée, et les indices boursiers DAX, à Francfort, et CAC 40, à Paris, étaient en baisse de 0,13 % et 0,03 %, respectivement.

À New York, le Dow Jones reculait de 0,02 % en mi-journée, et le NASDAQ et le S&P 500 perdaient 0,33 % et 0,25 %. Le TSX à Toronto affichait quant à lui une baisse de 0,05 %.

Le Comité de politique monétaire (FOMC) devrait confirmer par communiqué en début d'après-midi la poursuite de ses injections massives de liquidités dans le système financier de 85 milliards de dollars par mois en bons du Trésor notamment.

« Attendez-vous à ce que la Fed reconnaisse l'incertitude économique après la paralysie du gouvernement et à ce qu'elle ne change rien », a estimé Ian Shepherdson, de Pantheon Macroeconomics, cité par l'Agence France-Presse.

« Nous pensons que la Fed est coincée avec ses mesures d'assouplissement monétaire pour l'instant », estime Joseph LaVorgna de Deutsche Bank. Pour les analystes de Barclays, une réduction de l'aide de la Fed est même reportée « à mars 2014 ».

La Fed maintient par ailleurs son taux directeur proche de zéro depuis fin 2008 et s'est engagée à le faire tant que le chômage ne descendrait pas sous 6,5 %. Il se situait en septembre à 7,2 %.

Lors de la précédente réunion du FOMC en septembre, tous les acteurs sur les marchés s'attendaient à une amorce de la fin des injections de liquidités. Mais à leur grande surprise, anticipant un gel partiel de l'administration du fait du bras de fer sur le budget avec le Congrès, la Fed avait préféré maintenir le statu quo, choisissant d' « attendre davantage de preuves de la reprise ».

Six semaines plus tard, ces preuves ne sont pas encore là, estiment les analystes et le manque de visibilité de l'évolution de l'activité a été renforcé par la fermeture des services administratifs du gouvernement fédéral pendant 16 jours du 1er au 17 octobre.

Avec 148 000 nouveaux postes, les créations d'emplois pour septembre ont été décevantes. La confiance des consommateurs a plongé, ébranlée par la paralysie du gouvernement. « Un mauvais signe » avant la saison des ventes de fin d'année, souligne Chris Christopher, d'IHS Global Insight, cité par l'AFP.

Les ventes au détail ont fait pâle figure (-0,1 %) tandis que la production manufacturière demeure anémique (+0,1 %).

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