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Une nouvelle remontée au Mont-Saint-Anne

Une nouvelle remontée au Mont-Saint-Anne

La station de ski Mont-Sainte-Anne met en place sa nouvelle remontée mécanique, un investissement important dans une industrie qui compte de nombreux défis.

La station de ski investit 5 millions de dollars pour l'installation de sa nouvelle remontée de quatre places.

Les skieurs qui l'emprunteront atteindront le sommet de la montagne en 6 minutes, plutôt que 12 comme c'était le cas avec l'ancienne structure.

Daniel Rochon, vice-président-directeur général pour les stations Mont-Sainte-Anne et Stoneham, souligne que la station de ski de 48 ans songeait depuis plusieurs années déjà à améliorer ses infrastructures pour la clientèle.

« On est dans un moment où on était prêts à faire un investissement pour améliorer nos infrastructures et un des endroits où on croyait que c'était important d'améliorer les services pour notre clientèle, c'était d'avoir une nouvelle remontée dans le secteur expert qui est un secteur très populaire dans notre montagne », explique-t-il.

La station de ski se porte bien avec une clientèle assidue, mentionne M. Rochon. L'industrie fait toutefois face à des défis.

Le niveau d'achalandage dans l'industrie du ski stagne au Québec. Il faudrait attirer davantage de clientèle.

La nouvelle remontée pourra constituer un attrait, mais la station compte également mettre des efforts pour attirer davantage le tourisme hivernal.

« On va mettre beaucoup d'emphase sur le marché ontarien, sur le marché québécois et nord-est des États-Unis pour être capable de générer de l'achalandage supplémentaire. On va avoir besoin de ça. C'est une industrie qui a besoin de travailler très, très fort pour arriver à des résultats financiers intéressants », affirme M. Rochon.

L'industrie travaille à rendre le sport plus accessible notamment pour les écoles, avec des programmes d'apprentissage et des tarifs réduits.

Les coûts d'électricité importants

Selon Daniel Rochon, la diminution des tarifs d'électricité apporterait toutefois un coup de pouce à l'industrie.

Les stations de ski du Québec paient en moyenne 16 sous le kilowattheure tandis que l'Ontario en paie 10 à 12, fait valoir M. Rochon. « Ce qu'on demande, c'est d'être capable d'avoir un tarif qui nous permettra premièrement de faire de la neige et nous permettre d'arriver à une certaine performance financière pour améliorer nos systèmes. »

Pour se démarquer, les stations devront être capables d'allonger leurs saisons en étant plus efficaces au niveau de l'enneigement.

Les frais d'enneigement représentent environ 15 % des frais des stations de ski.

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