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Le téléphone de Merkel aurait été espionné par la NSA

Le téléphone de Merkel aurait été espionné par la NSA

L'agence américaine de sécurité nationale (NSA) aurait mis sur écoute le téléphone portable de la chancelière allemande Angela Merkel.

« Le gouvernement fédéral a obtenu des informations affirmant que le téléphone portable de la chancelière pourrait être surveillé par les services américains », souligne un communiqué du gouvernement allemand.

Selon le communiqué, la chancelière a parlé au président américain, Barack Obama, mercredi, pour lui demander des éclaircissements. Elle lui aurait dit qu'une telle surveillance, si elle avait bel et bien eu lieu, était « complètement inacceptable » et représenterait un « sérieux abus de confiance ».

Au cours de l'appel, Barack Obama a assuré Mme Merkel que Washington ne surveillait pas ses communications. « Le président a assuré à la chancelière que les États-Unis ne surveillent pas, et ne surveilleront pas les communications de la chancelière », a précisé le porte-parole de la présidence américaine, Jay Carney.

M. Carney a déclaré aux journalistes que Washington étudiait les inquiétudes françaises et allemandes sur les pratiques américaines de surveillance. Il a réitéré que les États-Unis révisaient la façon dont ils recueillent des renseignements pour s'assurer de prendre en compte autant la sécurité des citoyens américains que le respect de la vie privée.

Une série de révélations sur de présumés programmes de surveillance de la NSA en France et au Mexique a fait couler beaucoup d'encre au cours des derniers jours.

Le journal Le Monde, citant des documents de l'ex-analyste américain Edward Snowden, soutient que la NSA a effectué 70,3 millions d'enregistrements de données téléphoniques de Français entre le 10 décembre 2012 et le 8 janvier 2013, en plus d'espionner les ambassades françaises.

Le directeur du renseignement américain, James Clapper, a assuré que ces informations étaient « inexactes et trompeuses ».

« Les États-Unis rassemblent des éléments de renseignement du même type que ceux collectés par tous les pays », a-t-il ajouté.

De son côté, le ministre mexicain de l'Intérieur, Miguel Ángel Osorio Chong, a annoncé mardi que Mexico allait mener une enquête « exhaustive » sur les activités d'espionnage prêtées aux États-Unis. Dimanche dernier, l'hebdomadaire allemand Der Spiegel révélait que la NSA avait espionné les courriels de l'ex-président mexicain Felipe Calderon, alors qu'il était chef de l'État.

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