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Nouvelle étude, nouvelles inquiétudes

Nouvelle étude, nouvelles inquiétudes

Une étude britanno-canadienne sur 13 anciens joueurs de la NFL confirme des anomalies graves dans leur activité cérébrale.

Les 13 joueurs qui ont participé à cette étude du Imperial College of Science, Technology and Medicine de Londres et de l'Université canadienne Western Ontario ne souffraient pas de problèmes neurologiques, mais avaient des doutes.

Les tests d'imagerie cérébrale ont confirmé une activité anormale dans le lobe frontal des joueurs, la portion du cerveau qui est responsable des processus cognitifs, en rapport avec le nombre de fois où ils ont quitté le terrain après avoir subi une blessure à la tête pendant leur carrière.

La nouvelle étude laisse entendre qu'ils sont plus susceptibles de présenter des problèmes neurologiques subtils que des tests cliniques normaux pourraient rater. Tous croyaient souffrir de problèmes neurologiques qui nuisaient à leur quotidien.

Des tests d'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle ont décelé une activité anormale dans le lobe frontal des joueurs, la portion du cerveau qui est responsable des processus cognitifs. Cela pourrait nuire à la capacité des anciens joueurs à planifier et organiser leurs vies quotidiennes.

« Les anciens joueurs de la NFL présentaient certaines des anomalies de l'activité cérébrale les plus marquées que j'ai jamais vues, et j'en ai vu plusieurs dans le passé, a dit le docteur Adam Hampshire, du Imperial College de Londres. L'aspect le plus important est que le niveau d'anomalie cérébrale correspond fortement au nombre de coups reçus à la tête et suffisamment importants pour devoir quitter le terrain. Il semble fort probable que les dommages causés par les coups à la tête s'accumulent et génèrent une incapacité plus tard pendant la vie. »

Selon le docteur Hampshire et ses collègues de l'université canadienne, l'imagerie cérébrale pourrait se révéler utile aux anciens joueurs qui tentent d'obtenir une compensation pour des problèmes neurologiques possiblement reliés à leur carrière.

Les joueurs pourraient aussi être examinés chaque saison pour détecter les problèmes le plus tôt possible.

La NFL a récemment octroyé un montant de 765 millions de dollars américains à 4500 anciens joueurs qui ont subi des blessures à la tête pendant leur carrière. L'entente permettra de financer les examens médicaux, les dédommagements associés aux commotions cérébrales et la recherche médicale.

Des études précédentes avaient déterminé que les anciens joueurs de la NFL présentaient un risque nettement plus élevé de souffrir de maladies neurologiques dégénératives comme la maladie de Parkinson ou la maladie d'Alzheimer.

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