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Trois étoiles du tourisme américain recommencent à briller

Trois étoiles du tourisme américain recommencent à briller

Plusieurs sites touristiques des États-Unis, dont le Grand Canyon, le mont Rushmore et la statue de la Liberté, vont pouvoir rouvrir. Les gouverneurs des États concernés et plusieurs autres ont conclu un accord en ce sens malgré la paralysie des services fédéraux américains, qui affecte durement le secteur du tourisme depuis le 1er octobre.

Ces trois hauts lieux du tourisme sont au nombre des 401 sites de parcs nationaux à travers les États-Unis qui ont fermé leurs portes aux visiteurs au début du mois.

Jusqu'à maintenant, le Colorado, le Dakota du Sud, l'Arizona et New York ont accepté d'ouvrir des parcs fermés depuis le début du mois.

Le Grand Canyon, qui attire près de cinq millions de visiteurs par an, a rouvert ses portes samedi. La gouverneure de l'Arizona, Jan Brewer, s'est résignée à l'idée de débourser les 112 000 $ US nécessaires par jour pour une ouverture partielle du parc, qui selon elle est plus abordable.

Le Dakota du Sud a conclu une entente avec des donateurs privés pour rouvrir le mont Rushmore à partir de lundi. Selon le gouverneur républicain Dennis Daugaard, il en coûtera 15 200 $ US par jour pour payer le gouvernement fédéral. Il affirme avoir transmis assez d'argent pour quatre jours d'activités. Au final, l'État a accepté de payer 651 000 $ US au Service fédéral des parcs pour que le Grand Canyon demeure ouvert pendant une semaine.

À New York, la statue de la Liberté rouvrirait ses portes dimanche, selon le gouverneur démocrate Andrew Cuomo. Il a affirmé que son État paierait 61 600 $ US par jour pour financer entièrement les activités et payer les salaires des employés du Service des parcs.

Vendredi, le Colorado a annoncé avoir conclu un accord pour rouvrir à compter de samedi le parc national des Montagnes rocheuses, situé au nord-ouest de Denver.

De leur côté, les gouverneurs d'autres États réfléchissent à ce qui aurait le plus d'impact économique, soit payer pour garder les parcs en activité, ou perdre les sommes qui sont dépensées par les touristes qui visitent leurs sites.

Les États qui assument présentement les frais de la réouverture partielle risquent de ne pas récupérer les coûts engendrés, malgré l'accord conclu avec l'administration Obama.

Les parcs nationaux sont fréquentés par 280 millions de visiteurs chaque année. Plus de sept millions d'Américains n'ont pas pu se rendre dans ces parcs au cours de la première décade de la paralysie du gouvernement, ce qui représente un manque à gagner de 750 millions de dollars, selon des estimations.

La fermeture, due à l'impasse au Congrès sur le budget fédéral américain, a entraîné la mise en chômage technique de centaines de milliers de fonctionnaires fédéraux et la fermeture des parcs nationaux et monuments, en plus de nombreux autres services jugés « non essentiels ».

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