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Un journaliste promet d'autres révélations sur les activités d'espionnage du Canada

Un journaliste promet d'autres révélations sur les activités d'espionnage du Canada
Glenn Greenwald, a reporter of Britain's The Guardian newspaper, speaks to The Associated Press in Hong Kong Tuesday, June 11, 2013. Greenwald, the journalist who interviewed Edward Snowden, a 29-year-old contractor who allowed himself to be revealed as the source of disclosures about the U.S. government's secret surveillance programs, said he had been in touch with Snowden, but declined to say whether he was still in Hong Kong and said he didn?t know what his future plans were. (AP Photo/Vincent Yu)
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Glenn Greenwald, a reporter of Britain's The Guardian newspaper, speaks to The Associated Press in Hong Kong Tuesday, June 11, 2013. Greenwald, the journalist who interviewed Edward Snowden, a 29-year-old contractor who allowed himself to be revealed as the source of disclosures about the U.S. government's secret surveillance programs, said he had been in touch with Snowden, but declined to say whether he was still in Hong Kong and said he didn?t know what his future plans were. (AP Photo/Vincent Yu)

Glenn Greewald, le journaliste du quotidien The Guardian qui a publié les révélations d'Edward Snowden sur les programmes de surveillance aux États-Unis, détiendrait d'autres informations concernant les activités d'espionnage du Canada, à en croire une entrevue qu'il a accordée lundi à CBC, le réseau anglais de Radio-Canada.

Le reporter a affirmé que les agissements du gouvernement canadien en matière d'espionnage ne se limitaient pas seulement au Brésil.

« Il y a beaucoup d'autres documents concernant l'espionnage de citoyens ordinaires, de gouvernements alliés, dans le monde, sur la coopération avec le gouvernement des États-Unis et sur la nature de cette coopération que les citoyens canadiens risquent, à mon avis, de trouver surprenant, voire choquant, parce que tout est fait en secret et les Canadiens ne sont pas au courant », a-t-il déclaré, sans s'avancer davantage.

La chaîne de télévision Globo, le plus gros réseau du Brésil, a révélé dimanche soir que le Centre de la sécurité des télécommunications Canada (CSTC) aurait ciblé des appels et des courriels en provenance ou destinés au ministère brésilien des Mines et de l'Énergie à l'aide d'un logiciel nommé Olympia.

Le CSTC, de même que le premier ministre Stephen Harper et son ministre de la Défense, Rob Nicholson, ont refusé de commenter les activités de renseignements des services de sécurité canadiens.

Le Brésil, lui, a convoqué l'ambassadeur canadien à Brasilia, Jamal Khokhar, et demandé des clarifications à Ottawa sur ces allégations.

Par ailleurs, l'ancien dirigeant du CSTC John Adams estime que le gouvernement devrait rendre des comptes à un comité spécial de la Chambre des communes.

Dans une rare entrevue accordée à CBC, il considère que l'organisme, très secret, devrait mieux faire connaître aux Canadiens les activités de l'organisme.

Le CSTC, qui relève du ministère de la Défense, est chargé de surveiller les communications en provenance et à destination de l'étranger.

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