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Retour à la normale

Retour à la normale

Sans leur entraîneur Sean Payton l'an dernier, les Saints ont montré une fiche de 7-9 et ont connu la pire saison en défense de l'histoire de la NFL. Mais Payton est de retour, et les victoires aussi.

Chaque vendredi, nous vous présentons trois rencontres dignes d'intérêt dans la NFL.

Un texte d'Olivier Paradis-Lemieux et de Félix St-Aubin

Saints de La Nouvelle-Orléans (4-0) - Bears de Chicago (3-1)

La Nouvelle-Orléans est invaincue en quatre matchs et elle vient de remporter une victoire convaincante contre les Dolphins lundi soir. Avec trois matchs d'avance au sommet de la Division sud de la Nationale, une participation aux séries éliminatoires semble déjà assurée pour les Louisianais.

En ce début de saison, Drew Brees est le meilleur quart de la NFL à ne pas jouer ses rencontres à domicile un mille au-dessus du niveau de la mer. Déjà 1434 verges par la voie des airs pour le quart des Saints qui se dirige vers une troisième saison de suite de plus de 5000 verges et une quatrième dans sa carrière.

Aucun autre quart n'a plus qu'une saison de 5000 verges de gains aériens. En fait, seulement trois autres ont simplement réussi l'exploit : Dan Marino (1984), Tom Brady (2011) et Matthew Stafford (2011).

L'arme favorite de Brees cette saison est son ailier rapproché étoile Jimmy Graham, nommé joueur offensif du mois de septembre dans la NFC. Graham est le premier ailier rapproché à être récompensé de la sorte par l'Associated Press.

Graham est toutefois plus souvent utilisé comme ailier espacé, un cauchemar pour les demis de coin qui, s'ils peuvent rivaliser avec lui en vitesse, concèdent bien des centimètres à l'athlète de 2,01 m. Graham a six touchés en quatre matchs.

L'ancien entraîneur des Alouettes Marc Trestman, lui, a connu sa première défaite à la barre des Bears dimanche, par la marque de 40 à 32, aux mains des Lions.

Jay Cutler a commis trois interceptions et un échappé et a subi trois sacs. Un simple retour à la normale, là aussi, pour le quart de 30 ans.

La ligne offensive revampée des Bears a montré des premiers signes de faiblesse contre un front défensif d'élite.

Ils devront tenter de colmater les brèches contre la défense créative des Saints, maintenant dirigée par Rob Ryan, le frère de Rex et ancien coordonnateur défensif des Cowboys. Elle est particulièrement efficace contre la passe (5e rang de la NFL) et a aussi produit 12 sacs cette saison.

Défensivement, Chicago a aussi montré ses limites. Incapables de mettre de la pression sur le quart ennemi, les Bears misent sur les revirements pour contrebalancer les verges accordées. Une stratégie peut-être un peu trop aléatoire...

Enfin, La Nouvelle-Orléans n'a pas encore accordé 20 points cette saison, et il en faudra davantage au compteur des Bears pour espérer l'emporter contre les Saints dimanche.

Seahawks de Seattle (4-0) - Colts d'Indianapolis (3-1)

Sur papier, les Colts d'Indianapolis et les Seahawks de Seattle présentent plusieurs ressemblances. Les deux formations ont comme meneur à l'attaque un jeune quart doté d'un grand potentiel, les demis accumulent beaucoup de verges au sol et les deux défenses se classent parmi les meilleures de la NFL.

Il n'est pas surprenant de retrouver Seattle dans les hautes sphères de la NFL dans ces deux catégories. Par contre, depuis une décennie, les Colts n'ont pas l'habitude de présenter une attaque au sol mieux qu'acceptable ni une défense de premier plan.

Les hommes de Chuck Pagano se retrouvent respectivement aux 4e et 8e échelons en ce qui a trait aux points (12,8) et aux verges (307,2) accordés par rencontre. Une nette amélioration comparativement à la saison dernière.

Ils devront toutefois poursuivre sur cette lancée s'ils veulent freiner les élans de ceux qui se sont établis comme la référence dans la Nationale.

Après avoir vu leur parcours prendre fin en demi-finales d'Association en janvier dernier, les Seahawks semblent plus que jamais posséder tous les outils nécessaires afin de franchir les derniers paliers qui mènent au trophée Vince-Lombardi.

Jusqu'à présent, les protégés de Pete Carroll ont prouvé qu'ils pouvaient vaincre de façon convaincante leurs grands rivaux de San Francisco (29-3). Dimanche dernier, ils ont démontré à toutes les équipes du circuit Goodell qu'il ne faut jamais les compter pour battu. Après avoir accusé un retard de 17 points contre les Texans, à Houston de surcroît, les Seahawks ont renversé la vapeur et ont triomphé 23-20 en prolongation.

Ce n'est certainement pas cette semaine que Seattle obtiendra son laissez-passer pour la grand-messe de février, mais une victoire à l'étranger contre une formation qui a le vent dans les voiles pourrait consolider leur statut de favori.

Lions de Détroit (3-1) - Packers de Green Bay (1-2)

Bien des points seront marqués dans ce duel entre deux équipes qui amassent plus de 400 verges par match, marquent en moyenne plus de 30 points... et accordent plus de 375 verges.

En plus du meilleur receveur de passes de la NFL, Calvin Johnson, le quart des Lions Matthew Stafford a maintenant une deuxième cible de choix en Reggie Bush.

L'ancien des Saints et des Dolphins est capable de produire autant au sol que par la voie des airs et la défense, plutôt faible, des Packers devra le surveiller en tout temps. Bush a récolté 254 verges au sol et 179 par la passe depuis le début de saison.

Dominés durant le match d'ouverture contre les 49ers, puis dominant contre Washington la semaine suivante, les Packers ont été à la fois dominés et dominants contre les Bengals il y a deux semaines.

Malgré une récolte de 30 points consécutifs contre Cincinnati, Green Bay s'est incliné 34-30. L'équipe de Mike McCarthy a cependant eu deux semaines pour se remettre de cette défaite crève-cur et pour se préparer à ce duel face à leurs rivaux de division.

Il sera intéressant de voir les ajustements défensifs qu'aura apportés le coordonnateur Dom Capers, mais peut-être n'a-t-il tout simplement pas le personnel, surtout au niveau de la tertiaire, pour espérer enrayer efficacement les attaques ennemies.

Si l'attaque au sol des Packers a été meilleure que prévu, au 9e rang de la NFL, les succès de l'équipe reposent encore et toujours sur le bras d'Aaron Rodgers.

Green Bay est présentement 3e de la Division nord de la Nationale derrière les Bears et les Lions. Une défaite ce dimanche signifierait un début de saison d'une victoire et trois défaites. La pente deviendrait bien abrupte pour l'équipe du Wisconsin.

Mais les Lions n'ont pas gagné au Lambeau Field depuis 1991...

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