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L'opposition syrienne tente de maintenir la cohésion

L'opposition syrienne tente de maintenir la cohésion

Le chef de l'Armée syrienne libre (ASL) a écourté jeudi un voyage en France pour rentrer en Syrie en vue de discussions avec les chefs des brigades islamistes qui ont annoncé mardi la constitution d'une nouvelle force de l'intérieur en rupture avec l'opposition syrienne en exil.

Le général Selim Idriss a indiqué qu'il se rendrait vendredi dans le nord de la Syrie pour tenter de convaincre les 13 groupes concernés, dont trois opéraient jusqu'alors sous la bannière de l'ASL, de reconnaître l'autorité de la Coalition nationale syrienne (CNS) en exil en Turquie. « Il faut réagir avec sagesse à leur communiqué. Je suis rentré de France pour discuter avec les commandants sur le terrain et travailler à unifier nos rangs », a-t-il déclaré à Reuters à son arrivée à Istanbul.

Le porte-parole de l'ASL, Louay Mekdad, a expliqué que Selim Idriss espérait répondre aux griefs des rebelles de l'intérieur à l'encontre d'opposants qui ont passé l'essentiel des deux ans et demi de soulèvement contre Bachar Al-Assad à l'étranger. « La coalition n'était peut-être pas assez en prise avec le terrain, mais nous allons corriger cela », a-t-il assuré.

Le général Idriss, un déserteur de l'armée syrienne, a été désigné fin 2012 à la tête du Commandement militaire suprême de l'opposition, qui chapeaute l'ASL. Mais il n'a pu empêcher la sécession de deux brigades importantes de l'ASL dans le nord de la Syrie, dont celle d'Al Taouhid, considérée comme modérée.

Reuters

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