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Politesses et bravades d'usage

Politesses et bravades d'usage

Les étincelles attendues ne se sont pas produites, mercredi, à la conférence de presse où Adonis Stevenson et Tavoris Cloud se sont croisés pour la première fois.

Un texte de Jean-François Chabot

Le champion WBC des mi-lourds et l'aspirant à la ceinture ont tous les deux juré qu'ils l'emporteraient. Cloud (24-1, 19 K.-O.) a promis de rapporter la ceinture chez lui en Floride, tandis que Stevenson (21-1. 18 K.-O.) s'est engagé à la garder au Québec.

Promoteurs, entraîneurs et gardes rapprochées de chacun ont défilé au micro pour vanter les qualités de leurs protégés et le sérieux avec lequel ils s'étaient préparés pour l'affrontement de samedi soir au Centre Bell.

« Adonis est visiblement un bon boxeur, mais il parle beaucoup pour quelqu'un qui y en est à sa première défense. On ne prouve pas grand-chose en 76 secondes », a lancé Cloud, avec cette allusion directe à la retentissante victoire de Stevenson sur Chad Dawson.

Ce à quoi Stevenson a répliqué que Cloud avait lui aussi beaucoup parlé avant de perdre sa ceinture IBF des mi-lourds par décision unanime contre Bernard Hopkins en mars dernier.

Cloud dit qu'il a mis cette défaite derrière lui. Il s'est retroussé les manches et s'est remis au travail aux côtés de son entraîneur Al Bonanni avec qui il a récemment renoué après une brouille de près de trois ans. « J'ai une petite de 6 ans à nourrir. Mon travail, c'est du sérieux », a ajouté Cloud.

Pour la petite histoire, Stevenson est lui-même père de trois enfants.

Bonanni, véritable légende en matière de préparation des boxeurs, s'est plu à rappeler que sa famille italienne s'était d'abord installée dans la Petite Italie à Montréal avant d'émigrer aux États-Unis.

Stevenson et Cloud sont visiblement en grande forme et prêts à en découdre. Leurs regards se croiseront de nouveau à la pesée de vendredi. Puis, tous les mots deviendront superflus.

Les deux attendront simplement que la cloche sonne en espérant enregistrer le point final.

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