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La Russie porte des accusations de piraterie contre des militants de Greenpeace

La Russie porte des accusations de piraterie contre des militants de Greenpeace

Des militants de Greenpeace seront accusés de piratage pour avoir tenté de monter sur une plateforme de forage dans l'Arctique, ont annoncé mardi les autorités russes.

On ignore combien de militants devront faire face à ces accusations parmi la trentaine d'activistes provenant de 18 pays.

Les personnes jugées coupables de telles accusations sont passibles d'une peine allant jusqu'à 15 ans de prison et d'une amende de 500 000 roubles, soit plus de 15 000 $.

Selon Greenpeace, deux Canadiens, dont un Montréalais, se trouvaient à bord du navire de l'organisation.

Interrogé à ce sujet mardi à Montréal, le ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird, s'est montré très prudent. Il a affirmé vouloir attendre la confirmation de cette information avant de se prononcer.

M. Baird a indiqué qu'il appartenait à l'organisme écologiste de suivre les différentes réglementations en matière de navigation.

Il a toutefois assuré que, s'il y avait des Canadiens visés par les autorités russes, l'ambassade canadienne était prête à leur offrir des services consulaires.

La plateforme visée par les environnementalistes appartient à la compagnie gazière Gazprom, contrôlée par l'État russe.

L'opération de Greenpeace avait pour but d'attirer l'attention sur les risques environnementaux de l'extraction du pétrole dans les eaux arctiques.

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