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Des milliers d'oiseaux morts au Nouveau-Brunswick

Des milliers d'oiseaux morts au Nouveau-Brunswick
PC

Des travailleurs de la faune continuent de récupérer des milliers d'oiseaux migrateurs qui sont morts brûlés par les flammes d'un terminal de gaz naturel au Nouveau-Brunswick, dans la nuit de vendredi à samedi dernier.

Isabelle Synnott, du Musée du Nouveau-Brunswick, à Saint-Jean, estime qu'entre 5000 et 10 000 oiseaux ont été décimés dans cette tragédie, encore inexpliquée.

Sur le terrain, le travail d'identification se poursuit et les experts dénombrent plusieurs petites espèces d'oiseaux chanteurs comme la paruline, le cardinal à poitrine rose, le viréo aux yeux rouges ou encore le moucherolle.

Mme Synnott précise qu'à l'instar de certains papillons de nuit, les oiseaux sont attirés par la lumière. Cette nuit-là, une nuée d'oiseaux s'est élancée vers les flammes qui s'échappent des torchères du terminal.

La température considérablement élevée de ces torchères fait en sorte que les oiseaux n'ont pas besoin d'être touchés par les flammes pour être affectés.

«Les oiseaux n'ont pas besoin d'être près pour se brûler les ailes et éventuellement en mourir», a-t-elle résumé.

Le Service canadien de la faune, Atlantic Wildlife Institute et le Musée du Nouveau-Brunswick oeuvrent de concert dans cette affaire. Des recommandations seront suggérées au terme des analyses.

«Nous portons aussi une attention particulière à la liste des oiseaux en danger et surtout deux espèces, le moucherolle à côté olive et la paruline du Canada, qui n'ont pas encore été retrouvées jusqu'à maintenant», a ajouté Mme Synnott.

Des activités de surveillance des populations d'oiseaux migrateurs sont aussi en cours afin d'éviter qu'un tel événement ne se reproduise.

Les oiseaux migrateurs qui voyagent de nuit s'orientent principalement avec les étoiles. Cette nuit-là, les conditions météorologiques étaient plutôt mauvaises, avec un épais brouillard et un plafond nuageux très bas.

«On pense que ces éléments ont contribué à faire en sorte que les oiseaux ont été attirés par la lumière», a expliqué Isabelle Synnott.

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