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Sagan face aux vainqueurs du Tour

Sagan face aux vainqueurs du Tour

Il ne fera pas beau à Québec, mais les nuages ne gêneront pas le Slovaque Peter Sagan, favori désigné, à l'aise sur les deux parcours québécois.

La quatrième édition du Grand Prix de Québec accueille vendredi quatre vainqueurs du Tour de France, et Sagan, qui trouvera peut-être ces nuages merveilleux.

« Les deux circuits me conviennent très bien, j'aime ces courses techniques et difficiles, a dit Sagan, mercredi. J'ai montré au Tour du Colorado (avec quatre victoires d'étapes) et au Tour d'Alberta (victoire finale et trois étapes) que ma condition est très bonne », a confirmé le Slovaque, deuxième à Montréal en 2010 et régulièrement à l'attaque à Québec ces dernières années.

Mais il devra se méfier des seigneurs du Tour : le Britannique Chris Froome, vainqueur du Tour de France en juillet, l'Australien Cadel Evans, lauréat en 2011, Le Luxembourgeois Andy Schleck, désigné gagnant en 2010 après le contrôle antidopage positif de l'Espagnol Alberto Contador, et Contador lui-même, titré en 2007 en 2009.

Les courses de Québec et de Montréal gagnent en notoriété, note l'agence AFP.

Présents pour la première fois sur les circuits nord-américains, ces vedettes du peloton ne sont venues en terre québécoise pour gagner, mais pour se tester à deux semaines des Mondiaux de Florence, sur un parcours vallonné assez similaire.

« Je ne suis pas dans ma meilleure forme actuellement, ce sera un bon entraînement pour m'améliorer jour après jour en vue des Championnats du monde et du Tour de Lombardie », a expliqué Contador.

« Ce sera compliqué de marquer des points. Les courses d'un jour, c'est un peu comme une loterie », a précisé Froome, de retour de deux semaines d'entraînement aux États-Unis.

Dans ce contexte, Peter Sagan, vainqueur du classement par points des deux derniers Tours de France, se voit monter sur le podium. Régulièrement annoncé favori ces dernières années sans jamais parvenir à s'imposer, le numéro 2 mondial aux 21 victoires cette saison a fait de ces courses canadiennes « des objectifs importants ».

Réputé plus sélectif que le parcours de Montréal, celui de Québec (201,6 km), qui emprunte les rues de la vieille ville et surplombe le Saint-Laurent, est usant, avec l'enchaînement des côtes de la Montagne (375 m à 10% de moyenne), de la Potasse (420 mètres, 9% de moyenne) et de la montée de la Fabrique (190 m à 7%) à la fin d'un circuit à parcourir 16 fois.

Un peu de soleil dans l'eau froide

La qualité du plateau devrait faire oublier la pluie et le froid (14 degrés). Plusieurs coureurs ont des ambitions au Québec, comme le Portugais Rui Costa, double vainqueur d'étape sur le Tour 2013 (3e en 2012, vainqueur à Montréal en 2011), le Belge Greg van Avermaet qui l'avait devancé sur le podium en 2012 (2e), ou encore le Français Christophe Riblon, qui a affiché sa bonne forme depuis son sacre au sommet de l'Alpe d'Huez cet été et affirme viser « un Top 10, voire mieux ».

Les Québécois tenteront également leur chance « à domicile », note l'AFP, à commencer par David Veilleux qui rêve de s'illustrer sur ses terres avant de prendre sa retraite dimanche à l'issue du Grand Prix de Montréal.

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