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L'immobilier résidentiel perdra de sa vigueur au Canada, prévoit la Scotia

L'immobilier résidentiel perdra de sa vigueur au Canada, prévoit la Scotia

Une étude de la Banque Scotia révèle que le prix des maisons augmente dans bon nombre de pays, particulièrement aux États-Unis et dans une moindre mesure, au Canada.

L'étude de la Scotia, publiée mercredi, porte sur le second trimestre de cette année, soit entre avril et juin, comparativement à la même période l'an passé. En ce qui a trait au Canada, toutefois, les analystes de la Scotia prévoient des jours moins fastes.

« Le marché [canadien] reste florissant, mais la possibilité de réaliser des gains constants sera moins favorable », de l'avis de la Banque Scotia.

Au Canada, les analystes de la Scotia évaluent à 2,5 % l'augmentation du prix des maisons ajusté en fonction de l'inflation, année après année au deuxième trimestre. Le marché canadien de l'immobilier est parvenu à se maintenir grâce aux faibles coûts d'emprunt et aux conditions relativement équilibrées offertes aux acheteurs.

Cependant, les experts de la Scotia s'attendent à ce qu'un ralentissement se fasse sentir dans ce secteur, pour le reste de l'année et jusqu'en 2014. L'essoufflement observé dans la croissance de l'emploi, de même que la hausse enregistrée par les taux hypothécaires à échéance fixe, contribueront à refroidir le marché, selon la Scotia.

Aux États-Unis, le prix des maisons ajusté en fonction de l'inflation, année après année, s'est accru de 8 %. La croissance modérée de l'emploi et les prix abordables des maisons (près du niveau le plus bas jamais observé) expliquent la relative santé du marché de l'immobilier aux États-Unis.

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