La valeur des immeubles résidentiels sur l'île de Montréal a bondi de 21 % depuis juillet 2009, selon le nouveau rôle d'évaluation qui sera déposé cet après-midi.
La valeur des immeubles non résidentiels a augmenté de son côté de presque 14 %.
Au niveau des municipalités, c'est à L'Île-Dorval que la hausse est la plus élevée, 25 %, suivie de Westmount et de Mont-Royal. À Montréal-Est, par contre, la hausse n'est que de 6 %.
Pour les arrondissements, Le Plateau-Mont-Royal subit la plus forte hausse, 26 %, suivi des arrondissements d'Outremont, du Sud-Ouest et de Rosemont-la-Petite-Patrie.
Les hausses les moins importantes sont à Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, avec 13 %, suivi de Montréal-Nord et Saint-Léonard.
La valeur moyenne d'une copropriété à Montréal s'établit à 313 300 $, celle d'une maison unifamiliale à 484 600 $, des hausses respectives de 17,2 % et 21,8 %.
Des réactions
La chef de Vision Montréal, Louise Harel, propose d'octroyer un crédit d'impôt pour les propriétaires à revenus modestes et de répartir la hausse, comme maintenant, sur trois ans.
Denis Coderre va plus loin et propose de répartir la hausse sur une période de cinq ans.
Quant au maire de Montréal, Laurent Blanchard, il a rappelé que la hausse n'était pas répartie également dans un même arrondissement.
« Si les propriétés étaient déjà considérées comme ayant un taux peu élevé, et si dans un secteur déjà donné, il n'y pas eu beaucoup de transactions, sur une base individuelle, ça ne veut pas dire que vous allez automatiquement augmenter de 26 % dans un secteur ou de 10 % dans l'autre. Il y a des facteurs individuels dans un quartier donné, dans un quadrilatère donné. Je pense que c'est important de le signaler », dit-il.
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