Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Guatemala : 11 morts et 18 blessés dans une attaque armée

Guatemala : 11 morts et 18 blessés dans une attaque armée

Des hommes armés à bord d'une voiture volée ont ouvert le feu contre 29 personnes dans un village autochtone en périphérie de la capitale du Guatemala, dimanche, faisant 11 morts dans un incident pour lequel certains résidents blâment des policiers corrompus.

Des responsables ont quant à eux affirmé que cette attaque était imputable à des gangs, mais les résidents de San Jose Nacahuil ont démontré du scepticisme.

Il y a six ans, les villageois ont expulsé la police nationale et ont établi leur propre force policière locale, avec des agents patrouilleurs armés de bâtons et de machettes.

Le taux de criminalité s'y serait abaissé dans les dernières années, selon des responsables.

Huit des victimes ont été abattues dans une nouvelle cantine, où les hommes du village se retrouvaient pour boire de la bière et des liqueurs.

La plupart des blessés se trouvaient sur la rue entre la cantine et un deuxième bar appartenant au même homme d'affaires propriétaire du nouvel établissement.

Deux autres personnes sont mortes sur la rue tandis qu'un troisième homme a été abattu dans le second bar.

Crime lié à la corruption?

Le ministre de l'Intérieur, Mauricio Lopez Bonilla, a expliqué que la police civile du Guatemala avait dépêché une voiture de patrouille dans le village, samedi soir, après avoir reçu des appels anonymes faisant état de craintes quant à une possible attaque imminente.

Selon lui, les agents auraient constaté que la situation était normale et auraient quitté la scène. L'attaque est survenue une heure plus tard, a-t-il précisé.

Or, un proche de l'homme d'affaires et propriétaire des établissements, ayant requis l'anonymat, a de son côté affirmé que les policiers seraient arrivés sans crier gare, auraient demandé à voir les permis du nouveau bar et exigé un pot-de-vin de 60 $ pour les approuver.

Le propriétaire aurait refusé, et les policiers lui auraient conseillé de faire sortir tous les mineurs de l'endroit avant de partir, a raconté le proche de la victime.

Associated Press

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.