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Une année faste pour Léo Bureau-Blouin
PC

Devenu le plus jeune député à siéger à l’Assemblée nationale lors de la dernière élection, Léo Bureau-Blouin n’a pas perdu de son énergie et de sa passion 365 jours plus tard. Il a toutefois appris à « s’armer de patience », confesse-t-il.

« L’année a passé très vite », lance d’entrée de jeu le député péquiste de Laval-des-Rapides, âgé maintenant de 21 ans, en entrevue avec Le Huffington Post Québec.

Avant d’être élu député, Léo Bureau-Blouin s’est fait remarquer en 2012 lors du conflit étudiant. Ancien président de la Fédération collégiale du Québec, il avait décidé d’enlever son carré rouge et de faire le saut en politique quelques mois après la fin de son mandat.

Un choix qu’il ne regrette pas, a-t-il soutenu. «Je suis assez fier du chemin parcouru, tant pour moi que pour le gouvernement. Nous avons fait beaucoup de choses en peu de temps. Nous n’avons qu’à penser aux changements apportés aux dons aux partis politiques, par exemple. En fait, c’est la façon de faire de la politique qui a été bouleversée», estime le politicien.

« Au municipal, il y a également beaucoup de choses qui ont changé, si on pense à Montréal et à Laval, par exemple. C’est comme si les plaques tectoniques avaient bougé », dit-il.

Le député de Laval-des-Rapides s’est dit également particulière fier d’avoir réussi à influencer le gouvernement sur la question des « bureaux de vote dans les cégeps ». Une « revendication depuis longtemps demandée », rappelle-t-il.

Exemple pour les jeunes

Pendant les 12 derniers mois, Léo Bureau-Blouin a eu pour mandat de s’occuper des consultations en lien avec la nouvelle politique jeunesse. Ces démarches, dont les résultats sont attendus dans environ « un mois », se termineront avec la présentation d’un Livre blanc, explique-t-il.

Parmi les enjeux d’intérêts soulevés par les jeunes, la question des diplômes et des choix de carrière, l’implication étudiante, et la conciliation travail-famille sont revenus souvent dans les conversations, constate-t-il.

« Les jeunes ont des angoisses concernant la profession qu’ils vont choisir. Je pense que c’est aussi le rôle de l’État d’offrir des stages ou des milieux d’apprentissage, par exemple », affirme-t-il, indiquant que les jeunes professionnels veulent aussi « d’avantage de temps de qualité », outre les heures consacrées au travail.

Pour la deuxième année de son mandat, le jeune politicien souhaite prendre plus de place dans l’arène politique. Il veut également continuer à communiquer avec ses concitoyens par l’entremise des médias sociaux.

« On ne fait pas bouger les choses aussi vite qu’on voudrait en politique. J’ai appris qu’il faut s’armer de patience », dit-il, avec un léger sourire dans la voix.

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