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Le fédéral nie avoir financé de la recherche pour aider le projet Northern Gateway

Le fédéral nie avoir financé de la recherche pour aider le projet Northern Gateway

Les Partis verts de la Colombie-Britannique et du Canada accusent le gouvernement fédéral d'avoir alloué 120 millions $ pour assister la compagnie Enbridge et son projet de pipeline Northern Gateway alors que celui-ci n'est pas encore approuvé. Ils basent leurs allégations sur des documents internes obtenus d'Environnement Canada et du ministère des Pêches et des Océans.

La chef des verts Elisabeth May dit détenir un document intitulé Gateway Project, qui précise-t-elle, n'a jamais été dévoilé aux parlementaires. On y détaillerait l'allocation de 120 millions $ aux départements fédéraux de Pêches et Océans, Environnement Canada et Transport Canada pour étudier l'impact d'un déversement de pétrole, et pour renforcer les stations météorologiques le long du trajet qu'emprunteraient les pétroliers d'Enbridge.

Andrew Weaver, le député provincial vert d'Oak Bay-Gordon Head s'est joint à Elizabeth May à Victoria mercredi pour faire le point sur ces informations.

Elizabeth May, accuse le premier ministre Stephen Harper de cacher qu'il dépense 120 millions $ des contribuables pour entreprendre des recherches qui incombent à la compagnie Enbridge.

Pour sa part, le ministre fédéral des Ressources naturelles Joe Oliver souligne que le programme de recherche sur les déversements n'est pas spécifique à Enbridge, et qu'il annoncé le plan du gouvernement en ce sens a été annoncé en point de presse en mars dernier à Vancouver.

La ministre de l'Environnement de la Colombie-Britannique, Mary Polak, a quant à elle confirmé que la province et le fédéral travaillent ensemble à améliorer la sécurité des côtes affectées par le trafic pétrolier.

En mai, le gouvernement de la Colombie-Britannique avait rejeté le projet de pipeline Northern Gateway tel que présenté puisqu'il ne répondait pas à ses inquiétudes environnementales.

Le ministre des Ressources naturelles du Canada, Joe Oliver, avait alors soutenu dans une déclaration écrite que le gouvernement étudierait les recommandations de la commission, attendues en décembre.

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