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Des preuves de l'utilisation de gaz sarin en Syrie, dit Kerry

Des preuves de l'utilisation de gaz sarin en Syrie, dit Kerry

Le secrétaire d'État américain John Kerry a déclaré dimanche que des tests portant sur des échantillons prélevés en Syrie sur le site des présumées attaques chimiques du 21 août révèlent la présence de gaz sarin.

« Des échantillons de cheveux et sanguins se sont révélés positifs à des traces de gaz sarin », a déclaré sur NBC News le secrétaire d'État, évoquant « un développement très important dont nous avons pris connaissance dans les dernières 24 heures, grâce à des échantillons des premiers secours dans l'est de Damas fournis aux États-Unis et qui ont désormais été testés ».

Ces éléments sont « indépendants » de ceux collectés par les enquêteurs de l'ONU, qui ont quitté la Syrie samedi, a-t-il précisé sur la chaîne CNN.

L'ONU a indiqué que l'analyse des informations sur l'utilisation d'armes chimiques pourrait prendre jusqu'à trois semaines.

Dimanche, John Kerry s'est également dit persuadé que le Congrès américain, dont l'aval pour une intervention militaire limitée en Syrie va être sollicité par Barack Obama, « fera ce qui est juste ».

Washington tient le régime du président syrien Bachar Al-Assad responsable de l'attaque chimique du 21 août dans la banlieue de Damas qui aurait fait plus de 1400 morts.

En avril, les services américains du renseignement ont conclu avec « divers degrés de certitude » que le gouvernement syrien avait utilisé à petite échelle des armes chimiques, en particulier le sarin, un gaz innervant que le régime de Damas posséderait, dit-on, en grande quantité.

Le FBI renforce sa surveillance

Selon le New York Times, le FBI a par ailleurs renforcé sa surveillance des Syriens vivant aux États-Unis pour prévenir toute action de représailles en cas de frappes américaines contre la Syrie. Les agents vont interroger des centaines de Syriens dans les prochains jours.

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