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Une quarantaine de cochers en grève

Une quarantaine de cochers en grève

Les cochers des Calèches de la Nouvelle-France à Québec ont déclenché une grève générale illimitée, vendredi matin.

Les 45 cochers espèrent ainsi mettre de la pression sur l'employeur dans le but de signer une première convention collective.

Ces cochers qui sont nouvellement membres de la section locale des TUAC Canada réclament de meilleures conditions de travail.

Roxanne Larouche, responsable des communications pour les TUAC Canada au Québec, mentionne que les négociations achoppent sur plusieurs points, dont le salaire, les pauses-repas, les heures supplémentaires et les congés.

« Ils travaillent 14 heures, ils sont même forcés de travailler jusqu'à 16 heures même si selon les normes du travail, ils ne devraient pas travailler plus de 14 heures. Les vacances aussi sont payées sur leur salaire, mais ils ne peuvent pas les prendre en temps », mentionne Mme Larouche.

Selon Mme Larouche, un changement à la direction des Calèches de la Nouvelle- France aurait entraîné une détérioration des relations de travail depuis un an et demi.

« Le fils a repris le travail et c'est depuis ce temps-là que les relations de travail sont moins bonnes. Avec le père, ça se passait relativement bien, il y avait beaucoup plus d'ouverture, mais depuis la nouvelle administration, c'est là entre autres qu'on a décidé de passer de travail saisonnier à un travail d'hiver », dit-elle.

Les parties n'ont pas réussi à s'entendre après une douzaine de séances de négociation, dont quatre en présence d'un conciliateur.

Lundi dernier, les cochers se sont prononcés à 91 % en faveur de la grève.

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