La purge se poursuit à la Montreal, Maine and Atlantic Railway (MMA), qui a informé mercredi le syndicat des Métallos qu'environ une quinzaine de travailleurs étaient mis à pied.
Au terme de l'exercice, il ne devrait plus rester qu'une vingtaine des 75 employés syndiqués de la MMA au Québec, a précisé l'entreprise ferroviaire au syndicat, mardi.
Le syndicat continue de surveiller étroitement l'évolution de la situation de la compagnie, qui a été autorisée à se placer sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers le 8 août.
Une décision de l'Office des transports du Canada (OTC) est par ailleurs attendue dans les prochains jours en ce qui a trait à la poursuite des activités de la MMA en sol canadien.
Vendredi dernier, en matinée, l'OTC annonçait qu'elle maintenait sa décision de suspendre le certificat d'aptitude de la MMA avant de faire soudainement volte-face en début de soirée, plaidant que la MMA et sa filiale, la Montreal, Maine and Atlantic Canada (MMAC), avaient fourni "de nouvelles informations qui démontrent qu'elles disposent à court terme d'une couverture d'assurance responsabilité civile adéquate".
La compagnie est pointée du doigt depuis le déraillement d'un convoi de produits pétroliers à l'origine de la catastrophe de Lac-Mégantic, qui a coûté la vie à 47 personnes le 6 juillet.
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