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L'économie égyptienne à l'heure du Golfe

L'économie égyptienne à l'heure du Golfe

Les violences survenues dans la foulée du renversement du pouvoir islamiste en Égypte par l'armée ont tué dans l'uf la possibilité d'une reprise rapide de l'économie, selon une analyse de l'agence Reuters.

Le climat d'insécurité qu'elles ont engendré n'est en effet pas propice à la reprise du tourisme et de l'investissement, clés d'une baisse du chômage.

Mais l'aide des pays du Golfe, au premier chef celle de l'Arabie saoudite, devrait lui permettre d'éviter que son économie ne s'effondre et couvrir son important déficit pour au mois quelques mois.

L'Arabie saoudite, le Koweït et les Émirats arabes unis avaient déjà promis aux militaires au pouvoir 12 milliards de dollars en prêts, subvention et en pétrole dès après la chute du régime islamiste.

De cette somme, cinq milliards a déjà été versée, signe de leur intérêt pour la stabilité de l'Égypte, et le ministre des Affaires étrangères de l'Arabie saoudite a déjà indiqué, lundi, que son pays n'hésiterait pas à mettre encore la main à la poche.

Beaucoup repose cependant sur la façon dont se développera la confrontation entre les partisans du président déchu Mohamed Morsi et les militaires, notamment la reprise du tourisme, qui constitue 7 % du PIB égyptien.

Les agences de voyages européennes ont suspendu leurs voyages vers l'Égypte alors que le Canada et les États-Unis déconseillent fortement à leurs ressortissants de s'y rendre.

Et bien que des entreprises comme General Motors ou Electrolux aient repris, en partie ou en totalité, leurs activités au pays, après de brèves fermetures, un climat d'insécurité persistant pourrait nuire aux exportations.

En somme, et bien que l'argent qu'avanceront les pays du Golfe devra à terme être remboursé, les militaires disposent pour quelque temps d'une certaine marge de manuvre, voire mettre en marche des projets créateurs d'emploi.

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