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Les lacunes en français de la Garde côtière subsistent, selon le commissaire Fraser

Les lacunes en français de la Garde côtière subsistent, selon le commissaire Fraser

La Garde côtière n'offre toujours pas de service en tout temps dans les deux langues officielles. C'est du moins ce que conclut le Commissaire aux langues officielles dans un rapport préliminaire dévoilé la semaine dernière. Pourtant, la Garde côtière, blâmée par le commissariat il y a cinq ans, avait promis de corriger rapidement la situation.

C'est la tragédie du naufrage de L'Acadien 2, qui coûta la vie à quatre Madelinots le 28 mars 2008, qui avait mis en lumière les lacunes de communication en français de la Garde côtière.

À l'époque, les familles des victimes avaient affirmé avoir éprouvé des difficultés à obtenir des informations en français de la part de l'organisme fédéral. Pêches et Océans Canada a alors signé un protocole pour corriger la situation.

Or, cet hiver, la Corporation des Pilotes du Saint-Laurent, qui patrouille le fleuve entre Québec et Montréal, a déposé une plainte au commissariat aux langues officielles.

« Au cours de l'hiver, habituellement, on travaille toujours en français avec les brise-glaces de la Garde côtière, mais à ce moment-là, le service n'était pas disponible. J'ai reçu des plaintes des pilotes », explique le président de la Corporation des Pilotes du Saint-Laurent Central, Michel Fortin.

Dans le rapport préliminaire du commissaire aux langues officielles, Graham Fraser, dont Radio-Canada a obtenu copie, on peut notamment lire que « le service ne semble pas être disponible dans les deux langues officielles en tout temps... »

M. Fraser recommande dans son rapport à Pêches et Océans de « [...] s'assurer qu'un nombre suffisant de postes soient désignés bilingues afin d'avoir la capacité de donner le service dans les deux langues officielles. »

Il n'a pas été possible d'obtenir de réaction d'un représentant du ministère des Pêches et des Océans sur la question.

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