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Sainte-Lucie-des-Laurentides ne veut pas de coupe de bois sur le mont Kaaïkop

Sainte-Lucie-des-Laurentides ne veut pas de coupe de bois sur le mont Kaaïkop

Les opposants à l'exploitation forestière sur le mont Kaaïkop ont reçu un appui de taille. La municipalité de Sainte-Lucie-des-Laurentides demande au ministère des Ressources naturelles de modifier son plan d'aménagement forestier pour annuler la totalité des coupes prévues sur la montagne.

Fort d'une pétition de plus de 3500 noms et de l'appui d'un grand nombre d'acteurs de la région, le maire de Sainte-Lucie, Ghislain Schoeb s'est donc rangé du côté des opposants au plan de coupe du gouvernement.

« Il y a d'autres endroits sur le territoire où de la coupe forestière est prévue au cours des cinq prochaines années et on n'est pas contre ça, sauf qu'on veut travailler avec le ministère pour les prochaines et nous, ce qu'on veut au nom de la municipalité, c'est préserver le mont Kaaïkop dans son ensemble », dit-il.

Une résolution exigeant la protection de l'intégralité de cet écosystème sera d'ailleurs adoptée sous peu par le Conseil municipal.

Les concessions faites plus tôt par le ministère des Ressources naturelles pour protéger le sommet et les sentiers de la base de plein air l'Interval n'auront pas satisfait les citoyens et les élus présents au conseil municipal mardi soir.

Le directeur de la base de plein air, Claude Alexandre Carpentier, dénonce le fait que le deuxième sommet des Laurentides soit considéré comme une simple terre à bois par le gouvernement. « Le ministère a fait un effort pour que visuellement il y ait peu d'impact, sauf que derrière la montagne où on le voit pas, l'ensemble du bois serait prélevé. Donc c'est un pas dans la bonne direction, sauf que ça ne va pas assez loin ».

De leur côté, les représentants du ministère espèrent toujours arriver à exploiter la montagne d'une façon acceptable pour les citoyens de la région. Ils vont rencontrer sous peu la direction de la base de plein air l'Interval et le maire de Sainte-Lucie.

D'après le reportage d'Alexandre Touchette

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