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Le SCFP rejette l'essentiel du rapport D'Amours sur les régimes de retraite

Le SCFP rejette l'essentiel du rapport D'Amours sur les régimes de retraite

Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP - Québec) rejette les principales recommandations du rapport D'Amours visant à assurer la viabilité des régimes de retraite, essentiellement parce qu'il « propose une approche rigide et inutilement coercitive. »

Denis Bolduc, secrétaire général du SCFP-Québec, et Marc Ranger, directeur adjoint du SCFP-Québec présenteront mercredi soir leur mémoire aux travaux de la commission parlementaire sur le rapport D'Amours et expliqueront, plus tôt, leurs propres solutions en point de presse à 13 h 30.

« Le rapport D'Amours propose une approche « mur-à-mur » contraignante et mal adaptée à ce qui se passe sur le terrain. Depuis deux ans, nous avons conclu avec succès des négociations de grande envergure sur les régimes de retraite avec les Villes de Montréal, Laval et Saguenay, de même qu'avec l'Université de Montréal », fait valoir M Bolduc par voie de communiqué.

« Nous avons prouvé que les syndicats sont capables de souplesse et d'ingéniosité pour préserver les régimes de retraite tout en respectant la capacité de payer des contribuables », continue-t-il.

Le SCFP compte plus de 110 000 membres au Québec. Il est le plus important syndicat affilié à la FTQ.

Un rapport jusqu'ici bien reçu

Rendu public en avril dernier, le rapport du comité d'experts, présidé par Alban D'Amours, a été globalement bien accueilli par les partenaires sociaux et la classe politique.

Intitulé « Innover pour pérenniser le système de retraite, il propose, à travers 21 recommandations, des solutions aux problèmes de viabilité des régimes de retraite actuels.

Sur les 21 recommandations, 15 visent à renforcer les régimes de retraite à prestations déterminées. Globalement, le comité suggère de nouvelles règles de financement pour ces régimes et plus de flexibilité au niveau du partage des coûts entre les participants et les employeurs.

Il propose aussi une réflexion sur les bénéfices autres que la rente de base pour qu'ils soient adaptés aux nouvelles réalités démographiques et économiques.

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